Lors de cette rencontre, il a été procédé à la signature d’un contrat entre Air Algérie et le tour operateur » Tour Afrique » ainsi que l’Onat et la fondation » Déserts du monde « .
Cet accord prévoit des rotations directes à raison de deux vols par jour entre Paris et Tamanrasset, Paris-Djanet ainsi que Marseille-Tamanrasset et Marseille-Djanet et ce à un prix variant entre 295 et 340 euros-comprenant le vol, le séjour et les taxes avec la mobilisation de 9 avions d’Air Algérie et ce en attendant la programmation d’un vol Paris-Ghardaïa en février 2009.
Dans son intervention, Chérif Rahmani dira » la destination Sahara est prioritaire pour relancer le tourisme en algerie, car cette région constitue un produit d’appel et une multitude de possibilités de séjour et reste un produit important et stratégique dont le travail doit se faire en chaîne et assurer en premier temps l’accésssibilité, les moyens et surtout le transport, car les atouts du tourisme en Algérie c’est le désert, de ce fait nous allons procéder prochainement au lancement d’un plan de qualité. «
De son côté, le président de » Tour Afrique » insiste sur la nécessité d’élargir le tourisme culturel et scientifique » il y a un potentiel énorme qu’il faut exploiter avec le retour de la sécurité en Algérie, essayer de couvrir l’ensemble du Sahara, organiser des rencontres et des investissements et surtout prévoir des destinations insolites et créer une familiarisation durable, cette ouverture permettra aussi de créer des emplois dans la région. «
Le P-DG d’Air Algérie a axé son intervention sur l’enjeu économique que peut générer cette ouverture » Air Algérie est consciente des enjeux du tourisme algérien afin d’assurer l’après-pétrole, et la promotion du tourisme exige des dessertes quotidiennes et nous comptons former 2 850 commerciaux pour développer le tourisme en Algerie, notre compagnie possède 17 villas à Tindouf, cette région est la première destination des Espagnols en Algérie.” » De son côté, le president du tour-opérator dira » nous assurons dès aujourd’hui deux rotations sur Djanet et une autre en co-affrètement sur Tamanrasset car le désert algérien renferme un capital touristique énorme qu’il faut exploiter et le marché européen représente pour l’Algérie le gisement naturel pour exploiter et développer son tourisme, ainsi cette desserte depuis la France est très importante vu que 33 % des touristes se rendant en Algérie sont français. «
Chérif Rahmani reviendra sur le transport qu’il considère comme » une clé variable et le facteur de succès des destinations éloignées relève en grande partie de l’accessibilité aérienne. » Ainsi et en rendant ces pôles aisément accessibles par le développement et la densification des liaisons aériennes, l’Algérie pérennise la destination saharienne en tant que produit d’appel du tourisme et renforce ainsi le couple produit saharien / marché européen.
Hacène Merbouti