Une coupure d’électricité et l’ascenseur est bloqué entre les 13ème et 14 ème étages.Cela arrive parfois surtout depuis que la Tour-Nabila-Djahnine est séparée du réseau qui alimente le mitoyen groupement de la gendarmerie de la wilaya de Béjaïa, convient alors d’alerter le gardien de l’immeuble pour manœuvre manuellement l’ascenseur et l’amener à bonne hauteur.
Mais le réseau téléphonique peut aussi faire des siennes. Jeudi denier aux alentours de 13 h, l’incarcéré parvient au prix de mille efforts à écarter la grille pour se frayer un chemin vers l’extérieur.
Il tente de glisser vers le 13ème étage, exercice périlleux s’il en est et se retrouve au bas de l’immeuble, à une quarantaine de mètres. Lui, c’est Salim D, 38 ans père d’une fille en bas âge. Les faits se seraient déroulés ainsi selon deux voisines du défunt qui s’étaient présentées hier à notre rédaction de Béjaïa pour récuser l’usage du verbe “ se jeter” utilisé dans l’article parue en page 3 de notre édition du jour et traitant de ce malheureux drame. “Il ne faut pas que la fillette en grandissant, retrouve un article qui pourrait suggérer que son père avait eu une intention suicidaire”, explique, à très juste titre l’une d’elle. Voilà donc une leçon sur les possibles retentissements d’un simple entrefilet.
Notre information a été en fait reprise avec beaucoup de pincettes du journal de la mi-journée de nos confrères de la Radio-Soummam. La maladresse de sa construction illustre toute la difficulté du travail dominical du journaliste surtout que les services, ceux de la Protection civile notamment, censés apporter les compléments souhaités s’inscrivent aux abonnés absents.
M.B