Moins d’une année après l’installation de l’exécutif de l’APC de Boghni, les premiers signes de mésentente entre les membres qui le constitue, du moins ceux de la majorité FLN, commencent à apparaître, ce qui confirme cet état de faits, somme toute préjudiciable pour assurer la cohésion souhaitée entre le P/APC et ses adjoints. C’est cette décision du maire de retirer la délégation de signature à son 2e vice-président, en l’occurrence Dahmane Babaci, dont la réaction ne s’est pas fait attendre pour faire part de sa totale désapprobation face à la “sanction” prise à son encontre. Pour ce responsable, qui demeure néanmoins membre de l’exécutif et auquel le P/APC a signifié dans un courrier la restitution des griffes, puisque il n’est plus habilité à signer les documents, “cette décision n’a pas été motivée par un quelconque grief contre moi, ce qui m’a poussé à saisir les instances du parti, à commencer par la structure locale du FLN.” En outre, en réponse à la décision en question, M. Babaci, a relevé, dans un document dont une copie nous a été remise, deux faits qui contestent l’arrêté portant annulation de la délégation de signature. En premier lieu, il a fait état que “dans le préambule est cité le statut général de la Fonction publique, l’arrêté fixant l’organisation des communes, ce qui est une confusion, du fait que je suis un élu et non un fonctionnaire.” Dans le même document adressé au premier responsable de l’APC, tout en défendant son statut actuel au sein de l’exécutif, l’élu du FLN considère que dans le fond “la qualité de 2e vice-président ne peut m’être retirée que par la majorité des membres de l’assemblée.” Concernant la lettre du 21 octobre par laquelle le maire demande la restitution des griffes, M. Babaci répond que “les griffes sont strictement personnelles”. Enfin, pour connaître la position de la kasma, nous avons pris contact avec son premier responsable, Dahmane Ahcene, lequel nous a affirmé qu’il “s’est réuni vendredi dernier avec les membres de la structure locale avant de prendre attache avec le chargé des élus à la mouhafadha de Tizi Ouzou. Depuis, nous attendons toujours de voir les solutions préconisée au sujet de ce différend”, avant d’ajouter que “si la question n’est pas tranchée, nous serons contraint de saisir le secrétaire général du parti.”
M. Haddadi
