Les enseignants dénoncent leurs conditions de travail

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Rien ne va pour le mieux dans le secteur de l’éducation. En effet, après la série de grèves des autres syndicats autonomes de la Fonction publique, c’est au tour du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) de demander à la tutelle l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le secrétariat de la wilaya d’Alger Centre du SNTE a tenu dimanche dernier une réunion d’urgence pour étudier les doléances émanant des enseignants du cycle primaire. Ces derniers évoquent leurs inquiétudes et leur grogne quant aux conditions de d’accomplissement de leurs tâches, notamment le programme intensif, les classes surchargées, le volume horaire qui ne profite ni à l’enseignant, ni à l’élève, et le comportement de l’élève…..

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, le SNTE a souligné que  » l’enseignant à l’instar des fonctionnaires des autres corps dont l’activité prend fin à leurs sortie de l’entreprise, passe plus de 35 heures par semaine dans les classes. » Ces horaires, selon la même source, ne laissent ni le temps ni l’énergie à l’enseignant pour poursuivre la préparation des cours en dehors de l’école sachant que cette dernière est une activité primordiale et essentielle précédant obligatoirement la dépense des cours aux élèves. »Quant aux élèves, ils affichent des signes d’épuisement et de grande lassitude surtout durant la séance de l’après-midi avec répercussion négative nette sur leur capacité d’assimilation « , a indiqué le communiqué.

Devant cet état de fait, les enseignants du cycle primaire ont fait un appel à la tutelle pour  » prendre des décisions efficaces et sages dans les plus brefs délais afin d’améliorer leurs conditions de travail et éviter ainsi le recours à des journées de contestation. »

L. O.

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