Les 2es journées universitaires euro-méditerranéennes Averroès ont pris fin, lundi, à l’université de Béjaïa avec des travaux d’ateliers consacrés aux perspectives de ce programme avec la participation de l’ensemble des partenaires du consortium.
Financé par la Commission européenne, le programme Averroès permet d’offrir des bourses de mobilité aux étudiants, enseignants et cadres universitaires lesquels bénéficient d’une période d’étude, d’enseignement ou de recherche dans les universités partenaires. Il vise aussi à “renforcer” la coopération entre les institutions de l’enseignement supérieur de l’Union européenne et celles des pays du Maghreb.
Il regroupe 11 universités européennes (Belgique, Espagne, France et Italie) et neuf établissements supérieurs du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie). Ce projet finance 326 mobilités, dont 254 du Maghreb vers l’Europe. Il contribue à améliorer les échanges entre les universités des deux rives et la diffusion du savoir-faire et des bonnes pratiques des établissements européens, assure-t-on. Les étudiants sélectionnés sont soit détenteurs d’une licence LMD, ou d’un master et bénéficient d’une reconnaissance de leurs diplômes, grâce au système de compatibilité ECTS mis en place dans ce cadre.
21 étudiants de l’université de Béjaïa ont déjà été sélectionnés pour poursuivre leur cursus au sein de l’université de Montpellier dans le cadre du projet Averroès du programme d’enseignement européen Erasmus. Le chiffre sera revu à la hausse pour le prochain exercice, assure le recteur Djoudi Merabet.
B. B.
