Cela semble être le cas à présent dans la mesure, où selon la fiche technique élaborée par les services de wilaya, l’opération d’aménagement du réseau routier ouest du chef-lieu de la commune ne se fera que partiellement et ne touchera que le tronçon périphérique depuis le tournant de l’hôpital traversant le lycée Ben Badis jusqu’au souk El fellah, donc celui de Tigzirine est amputé du bénéficie de cette opération. Situation pour le moins que l’on puisse dire paradoxale eu égard à la proximité géographique de ce tronçon avec celui de Tigzirine situé dans le même axe.
En outre, l’aménagement de ce dernier tronçon est peu coûteux du fait de sa longueur de 800 m mais du point de vue dégradation et délabrement tous deux sont logés à la même enseigne.
Les riverains de Tigzirine, qui carburent à pleine adrenaline, comptaient saisir dans les plus brefs délais le wali afin d’inscrire leur projet de paire avec celui qui à l’heure actuelle n’est qu’au stade d’ébauche.
A signaler que plus de 300 potaches collégiens et lycéens dévalaient matin et soir ce sentier, car il demeure le seul raccourci à la majorité de la population pour se rendre au grand village de la région Ath Yevrahim.
Ce menu tronçon énigmatique, qui connaît un trafic humain dense est en passe d’être oublié, comme cela a été déjà du temps du FLN et du FFS. Place maintenant à l’équipe dirigeante actuelle du RCD, “sommes-nous différents des autres citoyens de la commune pour que sous soyons pénalisés de la sorte”, s’interroge Dda Belaïd.
Encore une fois, l’autorité locale est plus qu’interpellée et, l’opportunité se présente pour y remédier. Un simple avenant peut parachever ce tronçon afin d’injecter auprès de la wilaya un budget supplémentaire, le wali n’attends qu’un signal pour tout projet d’utilité publique.
Hammoudi Yakoub