Le secrétaire général de la section syndicale UGTA de l’hôpital Khellil-Amrane de la ville de Béjaïa a été entendu par le juge d’instruction de la chambre administrative près la cour de Béjaïa dans la matinée d’avant-hier suite à une plainte déposée par le chef de cet établissement hospitalier public pour motif d’absence de représentativité au sein des 360 travailleurs y exerçant, a-t-on appris auprès d’un responsable syndicale de la santé de wilaya.
Le directeur de cet EPH a d’abord sommé ses partenaires sociaux de l’organisation de Sidi Saïd de libérer le bureau, qu’ils occupent depuis belle lurette comme siège de la section, en leur adressant trois mises en demeure pour remettre les clés du local avant de saisir la justice qui vient d’ouvrir donc une instruction sur ce dossier.
Le bras de fer entre cette direction et l’UGTA de l’hôpital a vu le jour depuis la création d’une section syndicale autonome le Snapap au sein du même établissement ayant conduit plusieurs travailleurs du corps commun à rallier le nouveau partenaire social.
C’est à partir de là que la direction de l’hôpital réclame le bureau pour non représentativité. De son côté l’UGTA, par la voix de son coordinateur dit ne pas baisser les bras devant ce qu’elle qualifie de “pures intimidations de la part du chef d’établissement” tout en rejetant le chef d’accusation par les “100 cartes d’adhésion placées durant l’exercice 2008” un nombre que l’UGTA juge suffisant pour dépasser le seuil des 20% comme le stipule la loi sur l’exercice syndical.
N.T.