L’Union nationale (UNPEF) s’est dit dans une déclaration transmise à notre bureau, outrée par la politique menée par le ministère de tutelle.
Le bureau UNPEF de Tizi Ouzou s’est insurgé contre la tutelle qui continue “à faire la sourde oreille quant à la nécessité d’engager un débat de fond sur l’école en associant l’enseignant dans le but d’élaborer des programmes intelligents”, lit-on sur ladite déclaration. Les syndicalistes de l’UNPED estiment que les réformes initiées par le ministère de l’Education “sont une autre fois un échec” pour ensuite dénoncer le volume horaire surchargé. Les cours de soutien du lundi soir et le jeudi matin au sein de l’école primaire, sont jugés anti-pédagogique par l’ensemble des enseignants. L’enfant est devenu un fonctionnaire du samedi au mercredi, aucun temps libre pour se distraire ou faire un peu de sport. La déclaration de l’UNPEF Tizi Ouzou, énumérera plusieurs contraintes rencontrées dans les établissements, les classes surchargées, manque d’enseignants en tamazight, descrimination criarde dans le choix des responsables, violence dans les établissements scolaires, manque de personnel, sont entre autres parmi les problèmes cités. Afin de pallier à cette situation, le syndicat propose une série de mesures d’urgence à savoir “la réhabilitation des associations des parents d’élèves et des conseils de gestion au sein des collèges et des lycées ainsi que la mise sur pied des conseils des écoles au niveau des établissements du primaire”, indique l’UNPEF Tizi Ouzou. Ce dernier s’est engagé dans ladite déclaration, à adhérer au mouvement de grève nationale dont l’appel a été lancé par la coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique qui aura lieu les 09, 11 et 11 novembre prochain.
A. Z.