L’association Tagmats est née

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Personne ne peut nier que le mouvement associatif est un rempart pour tout déclic. A Draâ El Mizan, les quelques associations peinent à activer, mais elles le font quand même grâce à l’engagement des jeunes. Le village de Maâmar vient d’avoir une association dénommée Tagmats, mise sur pied par de jeunes étudiants et universitaires. “Nous voulons faire beaucoup de choses dans le domaine culturel car c’est un vide total. De plus, maintenant que nous avons ce foyer pour jeunes, il sera un atout pour notre association”, nous a déclaré Chami Ahmed, en sa qualité de président.

Et d’enchaîner : “Nous allons tout faire pour faire démarrer ce foyer. Du fait qu’il est toujours sous la tutelle de l’APC, il faudrait qu’une association le prenne en charge afin d’espérer être rattaché à la DJS”. Cette jeune association est si ambitieuse que déjà ses jeunes veulent tisser des contacts avec d’autres associations afin de mener à bien cette mission et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés.

“Nous allons peaufiner un programme d’actions selon nos moyens. Ce ne sont pas les volontés qui manquent”, a ajouté un autre membre. Il faut aussi souligner que ce foyer de jeunes a un matériel déposé au niveau du parc communal, mais qui reste tout de même insuffisant pour toutes les activités. “Nous allons demander par la suite des aides afin de prendre le train en marché”, a conclu notre interlocuteur.

“Indubitablement, cette jeune association vient à point nommé combler ce vide culturel dans un milieu où manquent les infrastructures”. Les jeunes de Maâmar vont mettre à profit cette opportunité pour égaler leurs aînés des années 70 qui avaient en dépit du manque de moyens, créé une section de la jeunesse du FLN. “C’était là près de cette aire de jeu que nous avons réalisé en parpaing un local. A l’époque, tous les jeunes avaient appris à gratter sur les cordes d’une guitare au moment où ailleurs il n’y avait rien.

Je pense que cette association va canaliser toutes les compétences de notre jeunesse”, se rappelle un quinquagénaire. Bievenue donc à cette association, qui sans doute, ne ménagera aucun effort pour aider cette jeunesse à s’épanouir.

Amar Ouramdane

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