Agir ensemble pour réussir

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Cette réunion qui a été tenue dans le cadre de la coopération algéro-allemande et en collaboration avec GTZ, organisme allemand spécialisé dans le développement des petites entreprises, ont pris également part quelques directeurs de wilaya aussi que les responsables d’institutions tels que l’ANSEJ et le CNAC.

Le directeur de la CAM de Béjaïa, M. Zoulim qui a initié et accueilli le regroupement a indiqué en début des travaux que concernant le nombre de petites entreprises et d’artisans affiliés aux CAM de Sétif, de Béjaïa et de Jijel ; ils sont respectivement de 10 000, de 85 00 et 5000. Dans les trois CAM plus de 60% des entreprises sont spécialisées dans la prestation de services.

Un expert brésilien en nuclei d’entreprises, le D. José Maria Mellim signale que concernant son pays qui adhère pourtant depuis 17 ans à la GT2, alors que l’Algérie n’en est qu’à sa deuxième année, plus de 60% des entreprises créées ne survivent pas plus d’une année.

La rencontre de mardi a consisté essentiellement en une conférence donnée par l’expert brésilien, cadre de la GT2 sur les nuclei d’entreprises de son pays et un large débat s’en est suivi entre l’intervenant et les participants qui n’ont pas manqué d’établir un parallèle très net entre les entreprises créées au Brésil et celles établies en Algérie.

Un nuclei d’entreprises, c’est-à-dire un groupement d’entreprises exerçant les mêmes activités implantées dans une même région crée pour agir ensemble en matière d’approvisionnement, de financement de projets, de formation du personnel ou de satisfaction de commande, peut-il réussir là où les coopératives et les associations de toutes sortes se sont cassés le nez ? Pour le conférencier les chances de réussite demeurent dans la création d’un capital social des nuclei, c’est-à-dire pour les entreprises d’apprendre à agir ensemble, à se soutenir mutuellement, à se faire confiance et à tisser un réseau de relations avec les divers organismes qui forment le personnel des entreprises et qui aident aux financements des projets.

B. Mouhoub

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