Les dernières statistiques ont fait ressortir une manne considérable de logements inoccupés à Bouira. Les autorités compétentes avancent le chiffre de 3000 unités dont 60% dans le chef-lieu de la wilaya.
Autrement dit quelque 1530 sont localisées dans la ville de Bouira à elle seule. Le sujet mérite réflexion et les interrogations se posent d’elles-mêmes.
Car si les chiffres avancés sont fiables il y a vraiment de quoi ouvrir une enquête voire plusieurs pour déterminer les circonstances dans lesquelles ces logements ont été cédés ou achetés dans un premier temps et se sont retrouvés inoccupés et fermés par la suite.
Il est question aussi de déterminer et localiser les responsabilités des services compétents et même des personnes qui sont directement ou indirectement impliqués dans cette gestion pour le moins inconcevable et du moins irrespectueuse particulièrement à l’encontre de ceux qui rêvent toujours d’un toit et attendent d’êtres logés depuis des lustres.
Pour rappel, il y a de cela quelques jours, le wali de Bouira qui s’est appuyé aussi sur des lettres qui lui ont été adressées par des citoyens et dont des cas concrets ont été cités dit avoir saisi la justice à l’effet d’ouvrir des enquêtes à propos des logements cédés précédemment par l’Etat et qui ont fini par être cédés ou vendus à des personnes tiers.
Au sujet des logements inoccupés à travers les localités de la wilaya le premier responsable de la wilaya annoncera que les services habilités et statisticiens auront à analyser le cas de ces logements inoccupés.
Le travail se fera par rapport au fichier des demandeurs de logements, etc., lors d’une rencontre organisée entre les directeurs de l’exécutif et les membres de l’Assemblée populaire communale de Bouira.
Les logements inoccupés recensés feront-ils état de réaffectation au profit des plus nécessiteux ? L’avenir nous le dira.
S. Soumia
