41 162 affaires traitées en 2007 à Tizi-Ouzou

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Une cérémonie où l’on a noté la présence du wali de Tizi-Ouzou accompagné par les autorités civiles et militaires de la wilaya. Dans son intervention, le président de la cour de Tizi-Ouzou insistera sur l’avancée considérable qu’a connue la justice algérienne qui se caractérise surtout par “l’accélération du traitement des affaires, la réduction des délais et d’une manière globale le rapprochement de la justice du citoyen.”

L’on voudra pour preuve, selon le président de la cour de Tizi-Ouzou, le nombre important d’affaires traitées durant l’année qui s’achève.

Ainsi, l’en retiendra que 16 022 affaires en civil ont été traitées avec un taux avoisinant les 83% alors qu’on pénal, ce sont quelque 25 140 affaires traitées.

Ce qui donnera un total de 41 162 affaires en 2007. Comparativement aux années précédentes, l’on notera, à travers le tableau récapitulatif des dossiers traités, une nette évolution. A titre illustratif, en 2004, le taux de traitement des affaires était de 65% alors qu’il a atteint les 83% en 2007 pour les affaire civiles.

Cela peut s’expliquer par l’interdiction de nouvelles mesures qui ont allégé les procédures. “L’application du nouveau code des procédures civiles contribuera efficacement à la réduction des délais”, a indiqué en marge de la cérémonie M. Lazizi.

Pour le président de la cour de Tizi-Ouzou, la justice doit se projeter dans une approche qualitative en introduisant de nouveaux outils de travail et surtout l’informatisation des services : “Il y a eu 132 nouveaux textes législatif introduite” dira-t-il. Pour le premier responsable de la cour, le ministre de tutelle “consent de grands efforts pour assurer une formation de qualité aux cadres du secteur, les juges entre autre.” Dans cette ordre d’idées, il fera savoir que le nombre des juges a évolué de 2 500 en 1999 à 3 582 en 2008, même topo chez les fonctionnaires dont le nombre va progressant puisqu’il est passé de 10 813 en 1999 à 15 600 en 2008.

Cependant, même si une nette évolution est constaté sur le terrain, cela n’empêchera pas les citoyens de quelques régions de la wilaya de revendiquer plus de mesures en ce sens que plusieurs importantes localités ne disposent pas à ce jour d’un tribunal.

Pour revenir au traitement des affaires au niveau de la cour de Tizi-Ouzou, il faut savoir qu’à la clôture de l’année judiciaire 2007-2008, il restera quelque 5 325 affaires à traiter.

A. Z.

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