“J’encourage les jeunes à s’exprimer à travers la chanson”

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Yasmina, a animé la deuxième soirée du Festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles, dimanche, après le passage sur scène des candidats des wilayas de Bouira et de Bordj Bou Arréridj. Le colloque intitulé “Regards croisés sur la chanson kabyle” devait s’achever hier après-midi. Quant à Yasmina, elle était rayonnante et toujours aussi belle et fidèle à la tenue traditionnelle kabyle.

La Dépêche de Kabylie : Un mot sur votre prestation sur scène ce soir

Yasmina : C’est avec beaucoup de joie que je suis ici à Béjaïa avec mes frères kabyles dont je suis fier.

Pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

Mon premier concert remonte à 1989 à la mairie de Neuilly. Je m’en souviens très bien, il y avait aussi Rabah Asma. C’était aussi l’année de la sortie de ma première K7 intitulée El Kadi. Ma deuxième K7 intitulée Wallah est sortie en 1990. Mon dernier album intitulé Ajuwaq bwu sebâa thetla date de 2007.

Un nouvel album en vue ?

Oui. L’enregistrement est terminé. C’est un album où j’ai rendu hommage à Matoub Lounès. Je compte le commercialiser à la fin de l’année.

Revenons au festival… Comment avez-vous ressenti l’accueil du public bougiote ?

Contrairement à 2004, où il n’y avait pas beaucoup de monde, ce soir le public était nombreux et chaleureux.

Que diriez-vous aux jeunes artistes?

Je les encourage à s’exprimer à travers la chanson. En ce qui me concerne, c’est la misère qui m’a poussée à le faire. D’ailleurs, avant j’étais seule et aujourd’hui, mon public est ma famille.

C’est cela aussi qui vous a poussée à fonder une association caritative ?

Oui. Plus précisément, cette association aura par but d’aider les personnes handicapées. Mais cela reste encore un projet même si j’ai déjà commencé par organiser des “tombolas” sur scène pour cela.

Pour conclure ?

J’ai un conseil à donner aux hommes. Ils ne doivent pas dominer la femme. Les relations doivent se baser sur le respect et la confiance. La femme est le pilier du foyer.

Propos recueillis par Tarik Amirouchen

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