Ainsi, à l’instar des autres secteurs de la réserve de biosphère, celui de Boghni compte bien s’investir pour faire participer les citoyens dans des projets d’utilité publique, mais aussi faire en sorte que leur cadre de vie soit amélioré. De ce fait, il est question selon le plan établi par les responsables du parc, d’aider les villageois à se lancer dans les cultures maraîchères, dans l’arboriculture et dans l’élevage.
Toutes les communes situées en amont des grands centres urbains du sud de la wilaya, en l’occurrence Aït Bouaddou, Assi Youcef et Agouni Gueghrane, devront en principe bénéficier de plants fruitiers dans la première étape du projet.
Leur distribution s’effectuera à travers les villages dès que les quantités demandées seront disponibles, toutefois après les recensements qui seront établis pour situer les besoins. Ce rapprochement avec les villages constitue une manière pour les responsables du parc d’éviter les situations conflictuelles avec les riverains, d’autant plus que des empiétements sont souvent signalés à la limite du parc du Djurdjura.
Par ailleurs, sur un autre registre, le site touristique de Tala Guillef qui comprend des infrastructures hôtelières abandonnées depuis l’événement du terrorisme, verra cette année l’installation des bâches à eau sur les principaux accès donnant sur le massif forestier, d’autant plus que celles-ci peuvent être reliées à des cours d’eau. En lançant ce genre de projet, il est question de lutter contre les incendies de forêts et de créer un espace de reboisement du chêne.
Enfin, il faut signaler que la RN30 reliant la ville de Boghni à la station de Tala Guillef a fait l’objet d’une grande opération d’élargissement de la chaussée et d’un revêtement en tapis butimineux et ce dans la perspective de relancer le tourisme de montagne dans la région.
M. Haddadi
