En matière de couverture sanitaire, il est indéniablement vrai que la commune d’Ain Bessem connaît un déficit criard et les citoyens notamment ceux des villages un peu éloignés du chef-lieu de commune préfèrent se rendre à Bouira ou à Sour-El-Ghozlane où ils espèrent trouver les soins qu’il faut. Pour ainsi dire, l’actuel hôpital d’Ain-Bessem ne répond plus aux besoins d’une population qui n’arrête pas d’augmenter à la faveur de l’exode rural qui, depuis l’avènement du terrorisme, est devenu difficilement gérable pour les autorités locales. De plus, le manque de spécialistes tant dans le secteur public que privé fait que la population locale souffre énormément d’une couverture sanitaire élargie et répondant aux attentes des citoyens. Ainsi et dans le but d’atténuer ce déficit constaté dans le domaine de la santé publique, les autorités locales ont décidé dernièrement d’attribuer des projets d’importance certaine pour la population de la région. A ce titre, il a été décidé d’abord de procéder à l’extension de l’hôpital de la ville. Le projet en question coûtera la bagatelle de 30 milliards de centimes et concernera la réalisation d’un bloc pour les urgences. Le deuxième projet inscrit est celui de la création d’une polyclinique laquelle sera domiciliée dans les locaux de l’ex-usine de granito (fabrique de carrelage) située au niveau de la bifurcation des routes menant à El-Khabouzia et à El-Khemis. Ce deuxième projet que les autorités locales et les citoyens d’Ain-Bessem ont accueilli avec autant de satisfaction fut récemment décidé par le premier responsable de la wilaya lorsqu’il s’est rendu à Ain-Bessem dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection.
S. Soumia