Un citoyen de Bourar un village situé à trois km environ au nord de Beni Mansour a constaté dans la nuit de jeudi à vendredi la disparition de son troupeau d’ovins composé de 55 têtes. Selon le témoignage poignant de son frère, le vol a été perpétré vers 3 h du matin par plusieurs intrus qui avaient fait incursion dans l’étable. Et de déduire que le chois d’opérer à une heure où la famille ciblée était assoupie prouve que les assaillants ont adopté une stratégie de professionnels pour perpétrer en toute tranquillité leur sale besogne. La conduite du bétail vers des endroits carrossables où ils devaient le charger semble avoir causé de nombreuses difficultés aux voleurs. Le chien supposé dissuader ou donner l’alerte en cas d’intrus aux alentours de l’étable a été retrouvé impuissant attaché à un barreau du pont enjambant l’oued Amazigh. Encore sous le choc notre interlocuteur ajoute que les agresseurs ont, dans leur frénétique traversée pour transporter leur butin, depuis le CW 42 A, abattre les bêtes effrayées et inhabituées à sortir de nuit qui ne se laissaient pas conduire facilement. “Ils ont asséné des coups de couteau au cou ou à l’abdomen des moutons et brebis jugés peu dociles.”
Le récit du frère de celui qui a perdu tout son troupeau donne des sueurs froides à tous ceux qui l’ont entendu. L’homme, un ouvrier de la SNTF qui s’appuie des tentes d’élevage pour vivre depuis sa retraite a tout perdu. ce dernier a déposé une plainte contre x à la brigade de gendarmerie du village. Un barrage a été alors dressé par les éléments de la gendarmerie dans l’esprit de piéger les voleurs.
S’agit-il d’une association de malfaiteurs organisés ? En outre on évoque le vol de deux vaches perpétré récemment à Boudjellil ainsi que celui d’une renault 4 dont on a affiché un communiqué à Beni Mansour ces derniers jours.
Zoubir Zaïdi