La présidentielle en ligne de mire…

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Un plan d’action qui consiste en la mise en oeuvre du programme du président Bouteflika et plus précisemment les voies et moyens de mener à terme l’exécution du programme présidentiel. L’enjeu est en fait celui-ci : soit la réalisation des engagements du chef de l’Etat d’ici à avril 2009, date à laquelle se tiendra l”élection présidentielle avec la probable candidature de Bouteflika pour un troisième mandat. Dur défi s’il en est dans la mesure où il reste tant à faire en la matière, le programme du président ayant accusé de sérieux retards par rapport au délais qui lui avaient été impartis.

Du point de vue de l’enjeu électoral, il est en effet impérieux d’honorer au moins ces types d’engagements du chef de l’Etat formulés en 2004 : le million de logements, les deux millions d’emploi à créer outre la création de 100 locaux commerciaux par commune.

D’où la question de savoir si en quatre mois le gouvernement Ouyahia réussira le pari d’adopter la cadence requise pour ce faire.

Quoi qu’il en soit, le plan d’action du gouvernement prévoit d’ores et déjà, la mise en oeuvre d’un autre programme quinquennal à 2013/2014, programme qui dit s’inscrire “dans la continuité de l’Etat”, et ce, ajoute-on clairement pour ne rien préjuger de ce qui en sera de la souveraineté populaire. Un programme qui pose comme perspectives l’intérêt à conférer aux collectivités locales en matière de soutien financier aux projets de développement communaux ainsi que l’oeuvre de finalisation des codes communaux et de wilaya. Le plan d’action du gouvernement institue par ailleurs un système de « budget-programme » dont le suivi est assuré par la Caisse nationale de l’équipement et du développement.

Au plan de la politique de développement le plan Ouyahia vise entre autres les questions de l’aménagement du territoire, la préservation de l’environnement et la promotion du dialogue et de la concertation et travers le projet de révision de la loi sur les associations.

Reste la question lancinante des moyens financiers pour la réalisation de ce programme en pleine période de crise économique mondiale.

A ce sujet un début de controverse s’amorce qui pose l’interrogation de savoir si les moyens existent réellement ou s’il s’agirait de sacrifier l’avenir sur l’autel des échéances électorales à venir.

Hakim O.

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