Celle en vogue actuellement à travers le monde c’est : “L’approche par compétence” appliquée au Québec, en Tunisie, en Mauritanie et dans d’autres pays africains, elle cible d’abord l’installation de la compétence chez l’apprenant (l’élève) et non l’accumulation de connaissances scolaires faisant de lui un “analphabète-fonctionnel”.
Sur ce, le ministère de l’Education, conscient des défis intrinsèques et extrinsèques qui l’attendent, travaille d’arrache-pied pour changer les mentalités des enseignants en provoquant des fissures dans leur blindage psychologique et cela par des conférences pédagogiques et des journées de formation continue… Conscient que les moyens humains ne suffisent pas et qu’il faut des moyens matériels adéquats qui permettent à l’enseignant et surtout à l’apprenant (l’élève) de disposer de ce matériel afin de développer ses compétences et être capable d’en vérifier l’efficacité, voire la performance dès que l’occasion se présente dans sa vie quotidienne… Conscient que l’école en tant que structure d’accueil doit aussi être à jour : une compétence ne peut être développée que dans une classe propre, aérée, une école où il y a des sanitaires, de l’eau, une cantine et un repas chaud…
A cet effet, et dès la fin de l’année, l’académie de Bouira avait recensé les besoins d’urgence des écoles et avait procédé à leur réaménagement à l’exemple de l’école Magri-Ali, qui avait bénéficié d’un revêtement de son étanchéité. Est venu le tour de l’APW de Bouira qui elle, aussi, et dès le début de l’année avait désigné une commission qui a fait le tour des écoles primaires pour s’enquérir des manques et des besoins de chaque établissement. Ces derniers ont bénéficié d’une enveloppe, allant de 50 000, 00 DA à 800 000,00 DA (à l’exemple de l’école Tebbi 1er).
L’APC d’Ain Bessem, quant à elle, a réglé le problème du transport scolaire en reliant les 18 “dachras” aux différents CEM et lycées du centre-ville. Quant au gazoil dont souffrait les écoles primaires rivales dans le passé, le 1er adjoint du maire Mahfoud Hocine, nous déclare ! “Dieu merci, nous avons notre propre citerne et notre pompe dans le parc de l’APC”. Bon vent à notre école…
K. Ladjar
