Les demandes se chiffrent en centaines alors que l’offre ne dépasse jamais quelques dizaines.
Ainsi, dès que la construction d’un bâtiment est achevée c’est le branle-bas de combat. Les candidats sont à l’affût de la moindre information concernant la date de réunion de la commission de distribution et plus tard, celle de l’affichage de la liste des bénéficiaires. Aucune des formules qui ont été mises à contribution (habitat rural, LSP), dans le but de résorber la crise, ne semble avoir donné de résultats, pour le moment. Les quelques logements construits, tous les trois ou quatre ans, deviennent l’objet de convoitise et leur distribution devient un événement.
Les heureux bénéficiaires font la fête alors que les recours des “recalés” qui crient à l’injustice, pleuvent et sont adressés à toutes les instances.
C’est ce qui a d’ailleurs retardé, de plusieurs mois, la remise des clés aux bénéficiaires de la dernière tranche.
La suivante qui ne tardera vraisemblablement pas à être distribuée, est formée de deux blocs de logements sociaux achevés depuis plusieurs mois. Les nombreux postulants, estimés à plusieurs centaines, n’attendent plus que l’affichage des noms des attributaires. La commission de distribution aurait déjà siégé, du temps de l’ancien chef de daïra d’Aïn El Hammam.
Les deux bâtiments, composés de trente-huit appartements de type F3, sont localisés non loin du lycée en construction au POS A5, où plusieurs immeubles ont déjà été implantés. Notons que les rez-de-chaussées de ces ensembles d’habitations, sont destinés au commerce. Ces locaux feront l’objet de vente aux enchères par l’OPGI de Tizi Ouzou.`
Par ailleurs, il est bon de noter qu’un programme de cent vingt (120) logements, socio participatifs, a été retenu pour la commune. Les locataires de la nouvelle cité ainsi créée, ne devraient pas souffrir de manque de commodités et patauger dans la boue. Les rues devraient être bitumées au fur et à mesure de la livraison des bâtiments.
A. O. T.