Un problème épineux

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L’actuel exécutif de la commune de Tizi Gheniff a hérité d’une situation à laquelle des solutions tardent à venir. Il s’agit de l’habitat précaire. Effectivement, pas moins de trois cités bidonvilles attendent leur éradication depuis des lustres : la cité du stade, la cité dite de la gendarmerie en raison de sa localisation à proximité de la brigade et celle communément appelée Adila. Pour la deuxième cité, elle a été démolie, mais les travaux sont toujours bloqués pour manque de financement.

Alors que les habitants de celle de Adila dont les habitations étaient réalisées à la hâte en 1983 après que ces citoyens eurent été déplacés des bidonvilles d’Alger, attendent toujours une solution. Le maire de Tizi Gheniff a plaidé devant l’exécutif de la wilaya lors de sa session réservée pour cette daïra à la réalisation de logements sociaux en faveur de ces familles qui souffrent le martyre. Pour ce responsable communal, l’éradication de cette forme d’habitat doit être une priorité.

“Il faudra rayer totalement ces cités de la carte de notre commune”, avait-il souligné lors de son intervention.

D’ailleurs, c’est le vœu de ces pauvres familles regroupées maintenant depuis près de trois ans dans les anciens hangars de l’ex-Caps où les conditions frôlent le seuil de la misère. Même les habitants de la cité dite de Adila n’ont pas cessé de lancer leur cri de détresse en demandant des toits décents. “Ce sont des habitations sans aucune ossature métallique à telle enseigne que nous avons peur qu’elles ne nous tombent sur la tête”, nous a dit un citoyen de cette cité. En tout cas, c’est un problème si épineux que même les autorités trouvent du mal à le résoudre.

Quant aux aides à l’habitat rural, elles sont toujours insuffisantes quant on apprend ici et là que le nombre de demandeurs est tellement important qu’il n’est pas facile de dresser les listes des bénéficiaires. En définitive, il est attendu que cette situation soit prise en charge afin de permettre le développement de cette région.

A. O.

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