Les semences à 6000 DA/ql

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Il n’y a rien de tel pour soutirer au paysan une information concernant son activité que d’aller à sa rencontre le jour de marché.

Que ce soit un lundi pour Aomar, on un vendredi pour Kadiria, ces exploitants agricoles, dont une grande partie sont des céréaliculteurs, se manifestent qui, pour vendre son produit, qui pour en acheter ; d’autres pour avoir une idée sur la culture envisagée par leurs semblables pour cette nouvelle compagne. De l’avis de Smaïl, un céréalicuteur de Lakrarib, une localité relevant de Aomar “depuis la réévaluation du quintal de rendement de blé à 4000 DA, les producteurs sont plus motivés que par le passé.”

Seulement, dès que cette mesure initiative encourageant à étendre cette culture sur une action plus large, une autre décision moins avantageuse pour la spéculation, dira Smaïl “a vu le jour, laquelle prévoit un relèvement de la semence qui fait grincer” les fellahs, puisque un hectare à semer exige seulement 120 kgs de grains de multiplication, et “tous les moyens de production se sont volatilisés. Les engrais ont atteint les 7000 DA/ql, les désherbants flambent, et la moissonneuse-batteuse est à 5000 DA/jour.”

Un problème de taille. Les propriétaires des moissonneuses ne s’intéressent pas aux petites plantations du fait qu’elles ne rapportent que moins de 500 DA/j. Cependant, précise Smaïl, “ils conseillent aux petits producteurs de se mettre à plusieurs pour la programmation de la moissonneuse-batteuse.”

A. Chérif

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