mercredi dernier, Mohand Benamara a comparu devant le tribunal de Béjaïa en tant que prévenu. C’est en qualité d’ex-directeur que celui-ci s’est présenté à la barre pour répondre à de graves griefs qui lui sont reprochés. Suite à une plainte déposée contre lui par l’ancien wali, Rachid Fatmi, la premiére instance juridictionnelle lui a demandé de s’expliquer sur les accusations de “destruction de biens publics”. Lors de l’audience, l’avocat de l’APC a souligné devant le juge qu’il s’agit du maire de la commune de Boudjellil. L’évocation de son statut d’édile municipal était sans doute pour l’avocat un argument de taille pour balayer d’un revers de la main les chefs d’accusation qui pesaient lourdement sur son client. En réalié, quel lien existe-t-il puisqu’il est poursuivi en tant qu’ex-directeur de la culture. La défense de la partie plaignante a fait savoir au magistrat que le prévenu a dû être expulsé d’un logement dont il s’est longtemps refusé à rendre la clé. Selon la même source, il aura fallu la présence d’un huissier de justice appuyé par la force publique pour le contraindre à rendre les clés de l’appartement que les autorités de la wilaya lui réclamaient des mois durant. Autres faits plus graves qui lui sont reprochés, l’état dégradé et délabré dans lequel le logment a été restitué qui a poussé les pouvoirs publics à faire venir un huissier pour dresser l’état des lieux. L’ex-directeur de la culture dont on dit qu’il a été radié, a-t-il par représailles procédé à la destruction du bien immobilier qu’il occupait à une époque lorsqu’il assumait cette fonction ? C’est le verdict qui sera rendu la semaine prochaine qui en dira plus sur l’affaire mise en délibéré qui risque de susciter un retentissant scandale.
L.M