Enclenchée, il y a plus de deux semaines, la 3e session criminelle de la cour pénale de Boumerdès s’est poursuivie, ce week-end, avec le traitement d’autres affaires liées au terrorisme.
La dite- instance judiciaire a requis, ainsi une peine de trois ans de prison ferme pour quatre personnes impliquées dans un réseau de soutien à l’ex-GSPC. Ils ont été arrêtés, non-loin de Tidjelabine, il y a presque deux ans, suite à des investigations menées par les services locaux de sécurité.
L’on retenait alors, contre ces mis en cause les chefs d’inculpations de non dénonciation de terrorisme et de soutien à groupe armé, plus précisément selon l’arrêt de renvoi, ils s’étaient rendu coupables d’avoir “facilité le déplacement d’un groupe armé en direction d’un maquis environnant.”
Arrêté lui aussi, dans le cadre de la mise hors circuit d’une filière clandestine de l’ex-GSPC, dans la contrée de Dellys, le nommé Derrari âgé d’une trentaine d’années, a écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme. Pour le chef d’accusation d’appartenance à groupe armé, un autre individu répondant aux initiales B. A., a été condamné à 20 ans de prison ferme.
Lors des mêmes assises la peine de réclusion à perpétuité a été prononcée par contumace à l’encontre de cinq autres terroristes. Il s’agit de Koula Mourad, Nouri Abdelmalek, Seradj Mohamed, Rouache Toufik et Dram-chini Rebah.
Les deux premiers sanguinaires cités ont été, pour rappel abattus il y a six mois, à la périphérie immédiate de Boumerdès, lors de deux opérations militaires ayant successivement ciblé des sérriates d’El Arkam. La cour pénale du chef-lieu de wilaya a retenu contre les cinq terroristes en fuite les chefs d’accusation de constitution de groupe armé, d’homicide volontaire, de vol à main armé et de réinstauration de la terreur parmi la population. La même instance statuera incessamment encore sur les cas de Ben Abadi Mustapha, auteur de l’attentat kamikaze contre le commissariat de Thénia.
Salim Haddou