L’Ecole des beaux-arts d’Azazga renaît de ses cendres

Partager

L’Ecole régionale des beaux-arts s’étend sur une superficie de trois hectares, la moitié est bâtie. “Comme voyez, le site sied parfaitement à notre activité. C’est l’endroit idéal pour les artistes de retrouver l’inspiration et de développer leur talent. Le secteur de la culture confère de grands investissements dans cet établissement qui retrouve une sérénité et une stabilité se traduisant par des résultats plus qu’honorables”, nous dit M. Ould Kaci, directeur de l’établissement. “Les stagiaires viennent de toutes les régions du pays.” Pour cette année, l’école reçoit des étudiants de la wilaya de Laghouat et d’Adrar.

“Il y a un grand intérêt qui est de la part des autres régions à l’Ecole des beaux-arts. Malheureusement, chez nous, on n’a pas encore pris conscience de l’importance d’un tel établissement”, fait remarquer M. Ould Kaci. Cependant, quelques contraintes peuvent empêcher l’école de progresser normalement ; c’est le cas de le dire pour la clôture qui n’est pas encore faite.

C’est le cas aussi de l’internat qui constitue une épineuse question surtout pour les stagiaires. “L’année passée nous avons éprouvé toutes les peines du monde à dénicher quelques places à l’université pour nos stagiaires”, ajoute M. Ould Kaci.

La bibliothèque de l’établissement est, selon notre interlocuteur, riche en ouvrages. La bibliothécaire nous a fait savoir qu’il y a eu un nouvel arrivage d’ouvrages du ministère de la Culture.

Cependant, c’est l’atelier de modelage qui retiendra le plus notre attention, vu les travaux qui y sont exposés. “Ce sont généralement des travaux de fin d’étude que nous allons exposer dans la cour de l’établissement”, dira M.

Ould Kaci.

Portes ouvertes sur les beaux-arts aux Ouadhias

Dans la foulée des efforts consentis par la Direction de l’Ecole des beaux-arts d’Azazga, allant dans le sens de sensibiliser le maximum de jeunes, la maison de jeunes des Ouadhias, a accueilli le week-end passé des portes ouvertes qui se sont avérées une grande réussite. “Il y a eu beaucoup de monde surtout des jeunes qui ne connaissaient presque rien de cette école”, nous dira Khirous Amar, directeur du MJO.

Ce dernier souhaite à ce sujet la multiplication de ces actions “pour le bien de la jeunesse”.

Tout compte fait, l’Ecole des beaux-arts d’Azazga est en train de vivre une relance de ses activité qui lui ouvrira, grand, les portes du renouveau et de la renaissance. “Je rends un grand hommage aux responsables du secteur de la culture à Tizi Ouzou”, conclut le responsable de l’Ecole régionale des beaux-arts d’Azazga.

A. Z.

Partager