»Le problème des infrastructures se pose avec acuité »

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La Dépêche de Kabylie : Depuis quand présidez-vous la section boxe du MBB ?

On m’a sollicité pour prendre les règnes de ce club, qui est le mien car j’étais un ancien pugiliste, je n’ai pas hésité un instant, j’ai démarré en 1994 avec feu Da Mahmoud Khouchene jusqu’à aujourd’hui.

On aimera bien avoir 30 à 40 benjamins pour pouvoir détecter 2 à 3 jeunes capables d’aller loin et d’avoir la possibilité de les suivre, mais que faire avec 10 benjamins tout juste moyens. Actuellement, les jeunes s’éloignent de cette discipline surtout depuis le décès de mon fils, toute sa génération a abandonné, heureusement pour nous, grâce à notre volonté et à l’encouragement de Da Mahmoud, nous avons pu continuer notre boulot. Le point noir de ses dernières années est la scolarité des enfants. Que faire après 17h pour un enfant de 10 ans surtout en cette période hivernale ou les journées sont très courtes

Peut-on connaître les conditions dans lesquelles vous travaillez ?

Nous travaillons dans des conditions très critiques surtout pour le volet infrastructure. De plus en plus, la pratique de la boxe devient impossible dans cette salle, l’APC nous a promis de régler ce problème mais on attend toujours.

Quelle est la situation de club financièrement parlant ?

Pour le moment, je peux dire que ça peut aller, on essaye de s’entre-aider entre nous. On arrive à couvrir nos frais et c’est tant mieux pour nous.

Quelle est la politique du club ?

Notre politique était et sera toujours la formation.

Maintenant, il faut essayer de trouver les solutions pour motiver les jeunes à venir pratiquer cette discipline, leur réunir le minimum de commodités à savoir la salle bien espacée, les douches…… qui vont donner la chaleur à l’athlète et augmenter le degré de son attachement à la boxe

Pour cette saison, peut-on connaître l’objectif du club ?

On a quelques juniors et seniors (hommes et femmes) avec lesquels on aimera bien avoir des résultats meilleurs mais je ne m’intéresse plus à l’école, donc à la formation, afin de préparer convenablement l’avenir.

Votre dernier mot, monsieur le président ?

Mon dernier mot est un appel aux responsables locaux afin de nous régler le problème de l’infrastructure. Si on règle ce problème, nos athlètes et le staff technique travailleront dans de bonnes conditions et peuvent aspirer à décrocher de meilleurs résultats.

Propos recueillis par Zahir Hamour

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