Ouyahia reconduit, Mihoubi à la Communication

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En effet tel qu’attendu, le désormais ex-Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a été reconduit par le président de la République au poste de Premier ministre tel qu’institué par les amendements constitutionnels adoptés mercredi par les deux Chambres du Parlement.

La quasi-totalité des membres de l’ex-Exécutif a du reste été reconduite à l’exception de celui du département de la Communication, département réduit à un secrétariat auprès du Premier ministre chargé de la Communication. Un poste confié à l’ex-patron de la Radio nationale ENRS, Azzedine Mihoubi, en remplacement de M. Boukerzaza qui, par ailleurs, ne figure pas parmi la « nouvelle » équipe gouvernementale.

Enfin dernière nouveauté introduite au sein de l’exécutif issu de la Constitution de 2008 et conformément à son article 78, celle relative à la nomination par le chef de l’Etat de Ahmed Noui, en tant que secrétaire général du gouvernement.

Le communiqué de la présidence de la République rappelle, par ailleurs que le président de la République a chargé le Premier ministre de présenter en Conseil des ministres son plan d’action pour la mise en œuvre du programme du président de la République.

Ce « nouvel » exécutif s’avère d’autant plus attendu et sans surprise que l’on est toujours à attendre qui seraient nommés aux deux postes de vice-Premiers ministres, l’un des deux principaux amendements introduits à la Constitution révisée avec la disposition de non limitation du nombre des mandats présidentiels.

En fait, avant que la composition du gouvernement ne soit rendue publique, l’on supposait fortement que ces deux postes pourraient être dévolus aux leaders des partis de l’Alliance présidentielle, quand bien même M. Belkhadem avait dès mercredi dernier nié que sa formation le FLN en l’occurrence, soit interressé par cette perspective. Or, cette éventualité serait elle à écarter sachant qu’aussi bien le secrétaire général du FLN que Bouguerra Soltani, chef du MSP, ont été reconduits à leus postes respectifs de ministres d’Etat.

Des interrogations qui, toutefois, n’auraient d’intérêt que ce qui tient à la curiosité journalistique, l’enjeu politique que charrierait le poste de vice-Premier ministre n’étant pas majeur a priori. Et cela, dans la mseure où la Constitution consacre désormais un Exécutif monocéphale reléguant la « chefferie » du gouvernement à un simple exécutant de l’action présidentielle.

Il est donc à parier que ces deux postes n’auront d’intérêt pour leurs futurs locataires que dans la mesure où ils constitueraient des perspectives de promotion politique.

Cela dit et selon les termes de la Constitution révisée, Bouteflika a le loisir de nommer ou de ne pas nommer un ou deux vice-Premiers ministres.

Hakim O.

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