Atmosphère électrique ces jours-ci dans plusieurs compus de l’université M’hamed-Bouguerra de Boumerdès. Différents mouvements estudiantins locaux -entre autre l’UGEL qui tente de canaliser toute action de protestation au profit du parti MSP- se mobilisent pour le règlement de nombreux problèmes restés en suspens.
Tant à l’ex-INH qu’à l’INIM ou dans d’autres instituts de sciences juridiques et administratives, l’on déplore tout d’abord, l’absence de transparence en matière d’évaluation pédagogique liée au nouveau système LMP. On s’insurge également contre l’absence de clarification concernant les critères d’admission au post-graduation. D’autres étudiants précisent que pour eux, “le problème le plus criant est celui du manque de professeurs dans certaines branches comme les sciences politiques et l’anglais.” Et il y a d’autres problèmes pédagogiques dont souffrent localement tous les étudiants, avec pour exemple la faiblesse de la connexion au réseau internet, le manque criant de micro-ordinateur compte tenu du nombre sans cesse croissant des inscrits à l’université.
A chaque action de protestation -sous forme d’arrêt de cours ou de blocage de l’accès à l’instance universitaire- la masse des étudiants mettait en avant, aussi d’autres problèmes à caractère plutôt social : manque d’hygiène dans les cités universitaire, médiocre restauration, pas l’ombre d’un chauffage central, insuffisance de le protection des sites en question contre les agressions des intrus. Le calvaire est particulièrement vécu dans la nouvelle résidence de Zemmouri, a-t-on signalé. Certains pensent que ces étudiants-là préparent le futur mais l’on voit bien pourtant que leur présent manque de visibilité. A intervalles réguliers la masse estudiantine locale s’est déjà “déchaînée”, plus de dix fois, depuis la rentrée universitaire pour faire entendre sa voix. Et elle attend maintenant impatiemment que les responsables concernés inscrivent leurs promesses dans les faits.
Salim Haddou