Lors de cette assemblée où il a été rapporté qu’au moment où les responsables parlent de l’absence de l’Etat, les étudiants ne demandent que leurs droits, à savoir l’amélioration des conditions d’hébergement et la mise à leur disposition d’un minimum de moyens pour hisser l’université à la place qu’elle doit réellement occuper.
C’est sur la base du constat visuel fait par les responsables de la jeunesse et le témoignage des étudiants que le secrétariat de wilaya a pondu un communiqué dans lequel il est demandé aux autorités d’accorder une importance particulière à cette frange de la population et de prendre en considération leurs doléances qu’elles soient sociales ou pédagogiques.
C’est ainsi qu’il est mis en exergue le sureffectif des cités universitaires et l’absence de transport vers les cités d’El Kseur et Amizour par les pannes fréquentes des bus dues à leur vétusté.
La situation catastrophique des chambres de certaines cités qui ne peuvent même pas protéger les résidents des eaux pluviales en plus de la vétusté de la literie qui n’aurait pas été renouvelée depuis sept ans sans oublier les pannes fréquentes d’électricité et les sanitaires laissées à l’abandon dont les eaux se déversent dans les chambres estudiantines. Toujours dans le volet social, la restauration a été remise en cause et l’insécurité dans les cités universitaires notamment celle de Berchiche dans la commune d’El Kseur où il a été rapporté que des intrus s’infiltraient à l’intérieur de la cité et menaçaient même les résidents sans être inquiétés.
Toutefois le côté positif mentionné dans le communiqué est l’esprit de fraternité qui règne en maître mot entre les étudiantes et étudiants ainsi que le respect absolu des percepts de l’islam ou d’ailleurs une salle de prière se trouve dans chaque résidence universitaire.
Enchaînant par des propositions, le bureau de wilaya UNJA, préconise que le volet pédagogique soit lui aussi revu notamment le système LMD dont un déséquilibre criant est constaté entre les moyens offerts et l’exigence de la branche.
Il a été relevé aussi le peu de travaux dirigés et l’absence de laboratoires au niveau de la faculté des sciences technologiques sans omettre de parler du fossé séparant les étudiants de l’administration qui a abouti à d’énormes problèmes pédagogiques pour les étudiants notamment ceux soumis à des rattrapages.
A. Gana
