En effet, selon les représentants rencontrés devant les barricades placées à l’entrée et à la sortie de l’ex-Oued-Ksari, les autorités auraient été informée de tous les problèmes.
L’un des émeutiers qui ne laissait d’ailleurs aucun véhicule emprunter cet axe routier (RN 25) nous informe que l’action a été décidée après l’expiration du délai d’un mois accordé aux élus pour régler, toutes les situations. Notre interlocuteur nous a orienté vers un membre du comité de village.
« Nous n’avons pas demandé la lune », nous a répondu ce dernier. Et de nous énumérer les revendications : « il s’agit de généraliser l’assainissement dans tous les villages, de désigner un camion pour le ramassage des ordures, d’entretenir les routes et par ricochet prévoir des fossés en béton. »
Un autre intervient pour citer d’autres revendications : « N’avons-nous pas droit au gaz naturel ? » Parmi les autres problèmes soulevés, nous avons retenu la programmation d’aires de jeu et de foyers pour jeunes ainsi que la multiplication d’Abri bus.
Alors que nous discutons avec les contestataires, une délégation demandée par les membres du comité de village et arrivé de la wilaya. C’est à l’intérieur du bureau du maire qu’ont eu les discussions, d’un côté des membres du comité et de l’autre les représentants de la wilaya et les élus locaux.
Pour mener ce round de négociations, le wali a désigné Saïd Abbes, directeur de la direction de l’hydraulique. Nous avons appris qu’ont pris part à ces négociations, le directeur des travaux publics de la wilaya, celui de la subdivision des travaux publics de Draâ El Mizan et le chef de daïra de Tizi-Gheniff.
Après près de deux heures d’âpres négociations, M. Abbes a promis aux représentants des villageois de régler les trois premiers cités dans la plateforme ceci dans un délai ne dépassant pas un mois.
D’ailleurs, la satisfaction de ces points a ouvert la voie pour prendre en charge les autres revendications, notamment celle relative à l’amélioration des villages en gaz naturel.
Le président du comité de village satisfait de l’engagement du réseau d’assainissement, l’entretien permanent des routes et une solution pour les ordures ménagères a sollicité les contestataires à libérer la route.
Durant l’intervention du président du comité de village, nous avons noté que les citoyens exigeait un engagement écrit. « Il faut un écrit! », s’élève une voix.
Après moult interventions, la RN 25 a été enfin rouverte à la circulation pendant que les négociations abordaient les autres points soulevés dans la plateforme de revendications.
La raison l’a emporté et les citoyens ont rejoint leur village en attendant que les solutions soient trouvées à leurs problèmes quotidiens. Nous y reviendrons.
Amar Ouramdane