Le secteur de l’éducation focalise l’intérêt

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L’éducation, représentée par son premier responsable focalisera, tout particulièrement, l’intérêt des élus, notamment ceux qui s’inscrivent dans l’opposition.

Après lecture de son rapport où bizarrement le directeur ne soulignera aucune carence, la plénière retiendra en gros que la rentrée scolaire s’est déroulée dans de meilleures conditions.

On apprendra même que la perspicacité des responsables du secteur est telle que le nombre d’élèves dans une classe a été revu à la baisse jusqu’à le ramener à hauteur de 30 élèves par classe, voire 25 élèves par classe.

Cette affirmation qui relève du mirage nous enverra, pendant quelques instants, dans une dimension suédoise.

Très terre à terre, un élu, le rapporteur de la commission chargé du suivi, réajustera le cap et interrogera la direction de l’éducation sur le sort des 32 milliards réservés au rafistolage des établissements scolaires. « Nous ne les avons pas vus sur le terrain ! », affirme le rapporteur.

Un autre élu, demandera des explications à propos des cours de consolidation qui ciblent les élèves des classes d’examen et qui « sont assurés dans des hangars ».

Un autre encore interpellera le responsable du secteur de l’éducation et lui demandera des réponses à propos « de tous ces scandales rapportés par la presse ».

Pour rappel, voir nos éditions précédentes, des responsables de la direction de l’éducation ont été accusés de corruption par un directeur d’établissement.

La dernière accusation en date est signée par le cnapest qui affirme détenir des preuves quant à des emplois fictifs dont bénéficieraient des proches des responsables.

La réaction du secteur incriminé est attendue pour samedi prochain. L’univers de la fiscalité est un autre sujet qui retiendra l’attention.

Il a été souligné qu’en la matière, la wilaya a enregistré un manque de près de 16 milliards. Chose qu’un élu trouvera irrationnelle. Il estime que bien au contraire, les rentrées fiscales devraient être revues à la hausse.

Il justifiera son avis par le fait que les entreprises étrangères installées dans la wilaya sont d’un apport supplémentaire. « A moins qu’elles ne soient pas concernées par les impôts ? », interroge-t-il.

La réponse à cette question, et d’autres encore sont attendues, pour samedi prochain. Nous y reviendrons donc dans notre édition de dimanche prochain.

T. O. A

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