«Le sport est ma deuxième famille, je me nourri de lui à chaque fois que les rides commencent à prendre place sur mon front» a lancé l’ex-ministre de la jeunesse et des sports Sid-Ali Lebib, lors de son passage au forum d’Echibek, tenu hier à la salle des conférences de la maison de la presse, Tahar-Djaout d’Alger.
Le conférencier, par sa longue expérience et son aura communicatif n’a pas été avare en matière d’arguments, en axant son intervention en premier lieu sur son parcours et les échelons ce franchis qui a fait de lui ce qu’il est maintenant. Lui qui était médecin de formation mais aussi un adepte du sport en général, après avoir été un athlète d’élite, il a occupé plusieurs postes de responsabilité dans son domaine de toujours en passant par la présidence de la COA en arrivant à un portefeuille ministériel celui bien sur de la jeunesse et des sports. L’orateur a parcouru toute cette époque suite aux questions palpitantes des journalistes présents en évoquant sa méthode de travail et sa vision pour les choses «la politique qu’on a adopté quand j’ai été à la tête du ministère était la création des complexes sportifs évolutifs et les salles de formation après des études et des enquêtes menées par des instances spécialistes, qui ont donné des fruits ces dernières années», a-t-il soutenu.
Ensuite, il s’est étalé sur le mal du sport algérien, tout en dressant un bilan catastrophique en matière de communication et l’absence flagrante de partage et d’échange. «au lieu de soutenir les notes et les décisions ministérielles, les autres instances entrent dans des conflits inutiles, ce qui a laissé notre sport au dessous du niveau escompteré”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’ex-directeur des douanes, a manifesté son enthousiasme de porter sa candidature au poste de président du Comité olympique algérien qu’il a déjà exercé auparavant, en revanche, il a appréhendé quelques soucis quant à sa candidature «je ne vous cache pas mon intérêt de porter ma candidature au poste du président du COA mais il y a des choses qui me freine dans mon élan»? a-t-il conclu.