Depuis le procès de l’agression de Bélaïd Abrika, il y a quelques mois, au tribunal de Draâ El Mizan, jamais la salle d’audience n’a attiré autant de monde qu’en ce lundi. Ce n’est que tard dans la soirée que le verdict est tombé.
En effet, l’affaire enrôlée concerne le directeur de l’hôpital de Boghni dont la réputation et la probité dépassent les limites de la wilaya ainsi que deux de ses proches collaborateurs et un tôlier.
Aussi, parmi les griefs retenus contre eux, figure en premier lieu l’utilisation de bien public à pour des fins personnelles.
L’histoire remonte à ces derniers jours, lorsqu’une bouteille d’oxygène de l’hôpital, utilisée pour la soudure, a été dans l’atelier du tôlier chargé de la réparation d’une ambulance accidentée du secteur sanitaire de Boghni.
Ainsi, les quatre prévenus ont été défendus par au moins une dizaine de robes noires qui s’étaient relayées devant le prétoire pour non seulement démêler l’écheveau, mais pour clamer l’innoncece de leurs clients qui ne sont que des victimes d’une machination et d’un coup monté.
Par ailleurs, l’organisation nationale des enfants de chouhada de Aïn Zaouia n’a pas hésité à prendre un avocat pour défendre les mis en cause alors que plusieurs fonctionnaires de l’hôpital et de tout le secteur de la santé de Boghni étaient présents pour apporter leur soutien à leurs responsables.A la première lecture du verdict prononcé calmement par le président du tribunal, un brouhaha s’est élevé dans la salle, vite contenu d’autant plus qu’il s’agissait d’une année de prison avec sursis et de 20 000 dinars à l’encontre des deux fonctionnaires et du tôlier alors que le directeur de l’hôpital a été acquitté.
Essaïd N’Aït Kaci