Les réformes économiques et juridiques réalisées jusque-là dans différents secteurs d’activité ont permis de corriger l’image du pays et d’attirer davantage d’investissements national et étranger directs et indirects, notamment, dans le domaine du tourisme qui enregistre cette année près de 548 demandes l’investissement, a annoncé hier le ministre. Il annoncera, en outre, que l’Assemblée populaire national (APN) a approuvé deux projets d’investissement touristique pour la réalisation d’un parc de 26 000 lits. Lors des travaux de deux journées d’étude avec les directeurs de tourisme des 48 wilayas, qui ont lieu à l’hôtel militaire El Madar de Beni Messous, le ministre a tenu à dévoiler l’état délabré dans lequel se trouve le foncier touristique à travers le territoire national et proposer les mesures à prendre pour y remédier. L’enveloppe octroyée au secteur pour le second quinquennat s’élève à 3,2 milliards de dinars. A cet effet, il est prévu dans le cadre du plan national du tourisme la création d’une banque de données qui recèlent des informations économiques et statistiques sur le parc national du tourisme et la mise en œuvre d’un programme de formation dans ce même créneau pour la promotion du tourisme national. De nouvelles mesures se rapportant à la création de deux Directions de tourisme de wilaya (DTW) et à la construction de nouveaux sièges de plusieurs Dtw ont été prises. Ainsi, pour ce faire, il est utile, selon les cadres dirigeants du secteur, de prendre en considération les rapports présentés, hier, par les directeurs du tourisme des 48 wilayas. La mise en valeur des ressources et des potentialités touristiques exige des responsables l’application de nouveaux mécanismes de contrôle et de surveillance des investisseurs en raison, entre autres, de la prolifération des constructions illicites à l’intérieur et en dehors des Zones d’expansion touristique (Zet) de l’ensemble des régions du pays. A ce moment-là, il est demandé aux cellules de l’urbanisme au sein des APC de bien remplir le rôle, dira le ministre, afin de lutter contre ce genre de construction. Dans le programme national du tourisme, le développement d’un tourisme écologiquement viable est une préoccupation permanente des autorités publiques et locales, selon le ministre, « qui s’appuient sur un dispositif institutionnel et juridique intersectoriel afin de prévenir de minimiser ou de compenser les répercussions négatives de la croissance des autres activités sur l’environnement naturel, culturel et écologique du tourisme ». Dans ce sens, la question de la sauvegarde, de la protection des ressources naturelles et du patrimoine culturel occupe une place importante dans la stratégie de mise en valeur des ressources et potentialités touristiques. La journée d’étude d’aujourd’hui est consacrée à l’appui, au financement des activités en rapport avec le secteur du tourisme.
Sabrina B.