Le coordinateur du SNAPAP, M. Ali Yahia, a déclaré que “depuis 2002, on élabore des plate-formes de revendications exigeant l’amélioration de nos conditions de travail, les réaffectation des agents à leur poste d’origine, l’équipement en matériel de travail. Mais à chaque fois l’APC refuse d’appliquer les décisions consignées dans les différents procès-verbaux”. Pendant ce temps, la situation des éboueurs se précarise davantage, se répercutant d’une manière on ne peut plus claire sur la très mauvaise qualité de leur service. “La collecte des ordures ménagères est effectuée par 140 agents pour une population de plus de deux cent cinquante mille (250 000) habitants sans compter les estivants. On n’arrive pas à finir notre travail même quand on commence à six heures du matin”, surenchérit, M. Abid, secrétaire général de section syndicale nettoiement. M. Ali yahia rappellera que ce service “compte au juste dira-t-il plus de deux cent agents, mais seuls cent quarante exercent leur travail, les autres sont affectés à d’autres tâches alors qu’ils sont recrutés comme éboueurs. Il y a en ce moment, soixante agents stagiaires, employés par l’APC pour le nettoiement des artères principales de la ville, font la collecte des ordures ménagères jour et nuit depuis le déclenchement de la grève des éboueurs”, a-t-il encore ajouté. Notre interlocuteur a également soulevé le cas de la suspension arbitraire de quatre délégués syndicaux du service nettoiement “faussement accusés d’agression contre un élu municipal. “Malgré nos tentatives, nous n’avons pu joindre les membres de l’exécutif de l’APC.
K. S.