Les défaillances sont telles que la pratique sportive est non seulement malaisée, mais aussi porteuse de dangers. Les dirigeants du club tirent la sonnette d’alarme en ce qui concerne le terrain cailloureux, dur et présentant des excavations dû à l’écoulement des eaux pluviales. Les vestiaires sont aussi dégradés : robinetterie manquante, cumulus défaillant inapte à fournir de l’eau chaude, fenêtres cassées et béantes, laissant entrer les courants d’air des quatre points cardinaux, volets détériorés, sans parler de la peinture partie en lambeaux.
Si les dirigeants du club interpellent la mairie pour des réparations d’urgence, on ne sait au juste quand ni d’où viendra la solution définitive.
Le stade a manifestement besoin d’une véritable reprise, de travaux de refondation d’envergure, autant pour le terrain que des infrastructures d’accompagnement, dans l’attente d’un vrai complexe sportif qui à lui seul pourra répondre aux besoins exprimés en matière de structures sportives dans une région d’une grande densité démographique.
La région de Larbaâ Nath Irathen est l’une des plus démunies en infrastructures sportives. Les stades, ou plutôt aires de jeux, se comptent sur les doigts d’une main.
Les jeunes sont privés de terrains d’expression de leur dynamique, de leur vitalité. Les frustrations sont d’autant plus violemment ressenties que les autres volets culturels ou de loisirs sont en déficit patent. Les dirigeants du club viennent d’avoir des discussions à ce sujet avec le maire qui selon M. Ziane “s’est montré très sensible à nos préoccupations”.
La région a besoin d’un véritable programme d’urgence sportif et culturel dont la conception et la mise en oeuvre devront certainement associer toutes les compétences autour du cadre municipal.
La région a besoin d’un véritable programme d’urgence sportif et culturel dont la conception et la mise en oeuvre devront certainement associer toutes les compétences autour du cadre municipal.
PS : A l’approche de chaque Aid, c’est désormais une tradition bien établie d’ouvrir cet unique stade municipal aux vendeurs de moutons, puis aux camions de fruits et légumes. Faut-il en rire ou en pleurer ?
A. Amarouche
