Lumière au cœur du désert

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C’est mercredi dernier que Chérif Rahmani, président de la Fondation Déserts du monde, et aussi ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, a inauguré une exposition intitulée “Lumière au cœur du regard” de Giancarlo Podda, un peintre italien qui a séjourné en mars 2005 à Timimoune.Cet événement culturel a été présenté par la directrice de la galerie Arts et Liberté, Wahiba Adjali, en présence de certains représentants de corps diplomatiques agréés, en l’occurrence les ambassadeurs de la Tunisie, du Nigeria et le chargé d’affaires de l’ambassade de Pologne à Alger.Une organisation artistique et une exposition ont été tenues à la Cité des sciences, des tableaux qui représentaient l’éclat ainsi que la beauté du Sud algérien et sa magie qui nous emporte.«Ici, c’est chez moi et je sens que cette terre est aussi la mienne». C’est le sentiment exprimé par Giancarlo Podda, lors de son dernier passage en Algérie. L’artiste est séduit par le désert et a peint les étendues fastueuses du Sahara. C’est dire combien ces vastes territoires inhospitaliers ont de tout temps charmé des pléiades d’artistes, d’hommes de sciences et autres voyageurs de tous bords. Et ce n’est pas Isabelle Eberhardt, célèbre femme de lettres et voyageuse suisse, qui en démentira ces propos. «Nomade j’étais, quand toute petite je rêvais en regardant les routes, nomade je resterais toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés», disait celle pour qui le désert était une source d’inspiration. Un mode de vie. La Fondation Déserts du monde est une association internationale, créée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Olsegun Obasandjo, président de la République du Nigeria et Thabo Mebki, président de la République d’Afrique du Sud.Une fondation qui a pour mission de démontrer que les étendues desertiques ne sont pas seulement synonymes de sécheresse, de famine et de dénuement, mais aussi de richesse et de vie.

Abdesselem Soraya

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