A peine 20% des stades de la wilaya sont homologués

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A ce sujet, un élu mettra en exergue qu’à peine 20% des stades répondent aux normes dans la wilaya de Bouira alors que 90% des stades à Béjaïa sont homologués. Un chiffre qui fera frémir plus d’un et qui amènera d’autres interventions abondant dans le même sens. Ainsi, il sera présenté un vice-champion du monde d’arts martiaux originaire de la wilaya, qui n’a reçu aucune distinction de sa ville mère alors qu’il a hissé très haut les couleurs de son pays dans les pays étrangers. Ce fut au tour du responsable de la DMI d’intervenir pour présenter le bilan de son secteur. Un bilan qui sera différemment apprécié par les uns et les autres. Les divers points ont été ensuite abordés pour laisser place à de multiples interventions. Zones sensibles aux inondations, déforestation, logements de fonction, logements ruraux sont autant de sujets abordés par les élus. Toutefois, s’il est un secteur qui a été vivement critiqué, et ce en l’absence de son premier responsable, c’est celui de la Direction des travaux publics.

Avec comme argument premier les ronds-points et les ralentisseurs. Des ronds-points qui ne sont pas dotés de panneaux de signalisation dans de nombreuses localités de la wilaya d’après les dires des élus. Idem pour les ralentisseurs anarchiques et ceux ne répondant pas aux normes de sécurité routière. Dans le même ordre d’idées, il sera demandé aux responsables locaux de trouver un plan de circulation plus fluide pour rejoindre les deux lobes de la ville de Bouira, et ce en attendant la réalisation de la trémie dont les travaux sont en cours depuis le mois d’août dernier. A propos du travail d’inspection du premier responsable de la wilaya, les élus demanderont au wali d’effectuer des visites inopinées dans les communes afin de constater de visu la dure réalité du terrain.

Après toutes les propositions effectuées, ce fut au tour des directeurs interpellés, mardi dernier, par les élus de répondre concernant les carences relevées dans leurs secteurs respectifs. La parole fut donnée en premier lieu au directeur des œuvres universitaires qui devait répondre du vaste mouvement de grève paralysant le centre universitaire Mohand-Oulhadj depuis quelques jours. Ce dernier, chiffres à l’appui, expliquera que la quasi-totalité des revendications des étudiants avaient trouvé une solution. « Nous avons trouvé un terrain d’entente pour les problèmes soulevés et 70% des revendications estudiantines seront prises en charge. »

Affirmera le responsable. L’intervention du directeur de l’Education était également très attendue par les élus qui se contenteront de chiffres portant sur le nombre de cantines scolaires, de réfections d’écoles primaires et des postes budgétaires de tamazight et d’autres filières.

L’assistance apprendra également que plusieurs examens ont été organisés par la direction de l’Education et que le nombre de candidats est supérieur au nombre de postes.

Ce qui suscite un mécontentement massif auprès des candidats. Pas un mot par contre sur les « scandales » révélés par le Cnapest, dont la direction de l’Education de Bouira est accusée. Notons que le premier magistrat de la wilaya s’est porté partie civile dans cette affaire qui est actuellement entre les mains de la justice.

Hafidh B.

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