Une grève de cinq jours renouvelable, à partir du 13 décembre

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Suite à sa réunion extraordinaire tenue le 21 novembre dernier, au siège du Snpssp, la Coordination nationale des syndicats autonomes de la fonction publique envisage une nouvelle fois, de mettre la pression sur les pouvoirs publics, en observant une grève de cinq jours à partir du 13 décembre prochain. Les cinq jours de grève seront donc renouvelables chaque mois, affirment les organisateurs de cet acte revendicatif. Toutefois, cette décision a été prise « après débat et analyse profonde de la situation socio-professionnelle des fonctionnaires qui ne cesse de se dégrader chaque jours », peut-on lire dans le communiqué transmis hier à notre rédaction. Ce mouvement de protestation intervient après la grève de trois jours tenus les 09, 10 et 11 novembre passes, et qui a été un succès, selon les propos de ses initiateurs. En effet, les syndicalistes sont plus que déterminés à ne plus baisser les bras, et à maintenir la protestation jusqu’à satisfaction de toutes leurs revendications qui sont, d’après eux, purement professionnelles. Par ailleurs, la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, à l’unanimité de ses membres a décidé d’exclure de ses rangs trois syndicats, notamment, le Satef présidé par Basti, le Snte présidé par Boudjenah, ainsi que le Snapap, pour le non respect des objectifs de la coordination et de son règlement intérieur. En outre, et conformément au règlement intérieur de la coordination, la présidence est confiée au syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). Pour rappel, la coordination n’a pas cessé ces dernier mois d’observer des mouvements de protestation afin de faire valoir leurs doléances. Dans la plate-forme de cet organe syndical figure : « la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l’inflation galopante, le respect et la reconnaissance totale des syndicats autonomes comme un partenaire social à part entière».

Dans le même sillage, la coordination demande également « l’ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire ».

Lemya Ouchenir

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