La Dépêche de kabylie : après une semaine d’intenses activités, avez-vous déjà évalué le niveau des activités de la délégation de Bejaia ?
Ahmed Benbouzid : Je commence d’abord par une expression de joie par rapport à ce contact entre les deux familles de la culture des deux wilayas, mais aussi par rapport au niveau des exposants, des chanteurs notamment Djamel Allam, qui s’est produit lors de la soirée d’ouverture.
J’espère qu’il y aura d’autres occasions de rencontres. Pour moi, le niveau de la Semaine culturelle de Béjaïa, si on a à dresser un état des lieux, a été très appréciable.
Donc vous êtes très satisfait du rendement de la délégation ?
L’essentiel est de voir les Chaouis avec les Kabyles. Le fait d’être en contact permet aux deux parties de faire un échange culturel une réalité.
Je vais aller un peu plus loin, socialement quelque chose d’extraordinaire se trame et commence à prendre forme.
Le festival a permis la concrétisation de la notion d’échange. C’est les choses les plus importantes.
Les Kabyles comme les Chaouis ont su mettre à profit cette semaine.
Qu’en est-il du devenir du Festival culturel local ?
Le ministère a l’intention de reconduire les semaines culturelles, mais cela reste tributaire des bilans que les 48 directeurs de la culture vont présenter à leur tutelle laquelle décidera des suites à donner au festival.
Revenons à la Semaine culturelle de Batna à Béjaïa, dans quelles conditions celle-ci s’était-elle déroulée ?
Dans des conditions très favorables. Béjaïa a la chance d’avoir une Maison de la culture apte à abriter des festivités de tous genres. De même que la prise en charge a été très appréciable. En un mot, la wilaya de Béjaïa a été à la hauteur.
Avez-vous un message à passer à la population de Béjaïa ?
Je veux m’adresser aux jeunes. Je leur dirais qu’ils doivent se constituer dans le cadre du mouvement associatif. Cela leur permettra d’être créatifs. Et l’administration est là pour les orienter et les aider.
D. S.
