La Dépêche de Kabylie : Avec le recul, quelle analyse faites-vous du dernier succès de votre équipe face à Ain Bessam ?
S. Iken : J’avoue que nous avons réussi à engranger les trois points de la victoire, qui nous ont permis de confirmer notre bonne santé, devant une équipe de Aïn Bessam qui est venue avec pour unique objectif de repartir avec un bon résultat, mais il fallait compter avec notre volonté à remporter ce match.
Votre équipe n’a réussi à ouvrir le score qu’en 2e période, et sur un exploit de vous…
Une fois rentré, je devais mettre mes capacités au service du club, et le coach a vu juste, jusqu’à peine à la 20’ de la 2e période, j’ai réussi à provoquer un penalty que j’ai transformé moi-même.
Cela dit, la victoire ne revient pas à moi uniquement, mais à toute l’équipe qui s’est défoncée en seconde période ?
Trois victoires, trois nuls, ce n’est pas mal comme début, non ?
Eh comment ! Je pense qu’il n’est pas donné à n’importe quelle équipe de réaliser un aussi bon parcours. Après six journées, nous sommes toujours invaincus et nous allons faire tout pour le rester aussi longtemps que possible.
Le meilleur est à venir donc pour votre équipe, n’est-ce pas ?
Je pense que oui, d’autant plus que nous avons un bon groupe qui est capable de réaliser de belles choses cette saison.
Le groupe de la Régionale III est composé de bonnes équipes, qui peuvent faire mal, ce qui fait que la lutte sera serrée sur le terrain.
Vous concernant, on vous surnomme le technicien. Un qualificatif qui vous convient parfaitement de part ce que vous avez comme qualités…
C’est ce que je mets justement au service de mon club employeur et je suis prêt à rester toujours utile à l’équipe, quand le coach fait appel à moi. Je ne ménagerai d’ailleurs aucun effort, pour donner le meilleur de moi-même.
La suite comment vous la voyez ?
Elle sera palpitante à suivre, avec des derbies qui vont la caractériser. Je sais aussi que la JSIO aura des atouts à faire valoir durant ce championnat.
Notre objectif reste de jouer les premiers rôles, et si l’accession nous ouvre les bras, on ne va pas s’en priver assurément.
Entretien réalisé par R. M.