La dépêche de Kabylie : Quel est votre avis sur l’organisation de ce championnat national ?
Samir Beniou : L’organisation se passe très bien, toutes les conditions ont été retenues par les organisateurs pour faire de ce championnat une grande réussite.
Les membres de la ligue de Béjaïa ont fait un travail formidable et ils sont à encourager.
Et concernant le niveau ?
Il est très élevé car ce championnat a regroupé des champions du monde, des champions d’Afrique ainsi que des champions arabe, donc, le niveau est très encourageant sans oublier le travail de prospection qu’on est entrain de faire car beaucoup de jeunes tapent aux portes de la sélection nationale et l’avenir de cette discipline est très prometteur.
Quel est la place du Kick-Boxing algérien à l’échelle régionale et continentale ?
Au niveau du ministère de la Jeunesse et des sports, notre discipline est classée 2e après le judo par rapport aux résultats bien sûr. Au niveau africain, on est classé 1er et nous avons monsieur Leouali Mahfoud, un algérien, président de la Confédération africaine du kick-boxing. Je peux dire que l’Algérie est de rang mondial dans cette discipline et pas loin que la saison écoulée, nous avons eu 8 champions du monde.
Disposez-vous des moyens de votre politique ?
Quelque soit les moyens dont nous disposons, on demande toujours plus. On essaye de travailler avec les moyens de bord mais il ne faut pas oublier que notre discipline mérite plus car elle est de niveau mondial.
Quel est la politique de la Fédération concernant la promotion de cette discipline au niveau des clubs ?
Il y a toujours des problèmes par rapport aux clubs et c’est normal mais on est entrain de prendre en charge tous ces problèmes et on essaye de régler ces contraintes étape par étape sans oublier que notre discipline n’a que 16 ans d’existence en Algérie.
On est entrain d’organiser des championnats dans différentes wilayas pour attirer les jeunes à la pratique de cette discipline afin qu’ils connaissent mieux le kick-boxing et pourquoi pas en faire un grand pôle de développement ici à Béjaïa..
Quel est votre dernier mot, monsieur le président ?
Il faut du fair Play, beaucoup du travail et bon courage à tout le monde.
Entretien réalisé par Zahir