» J’y suis, j’y reste !  »

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Ce dernier s’est montré catégoriquement contre l’idée répandue selon laquelle, le report de l’assemblée élective aurait émané de l’instance internationale et des injonctions du ministère de la Jeunesse et des Sports.  » Rien de tout ça, a tenu à préciser Mustapha Berraf, ce sont les membres du bureau exécutif qui ont procédé à cette démarche tout en ajoutant que les conditions étaient loin d’être idoines pour procéder à son organisation. » Le conférencier n’a pas caché ses contraintes quant à la situation actuelle que vit le COA, qui, toujours selon ses dires, manque de stabilité. Raison pour laquelle, tient il à souligner, nous sommes en train de faire le maximum pour le COA retrouve toute sa stature.

 » L’heure est grave, le manque de stabilité dont souffre le bureau suite aux différentes ingérences, m’oblige aujourd’hui à mettre un terme à ses dérives « a-t-il lancé. Tout en confirmant que les élections se tiendront durant le premier trimestre de l’an prochain.

Sur un autre registre, l’orateur a manifesté son intérêt de briguer un troisième mandat, chose qui n’a pas étonné l’assistance. Enfin et pour argumenter son ambition, le conférencier n’a pas trouvé mieux que de faire le parallèle avec les autres fédérations en oubliant, ou sciemment que le Comité olympique a pour seule tutelle le CIO et non pas le ministère des sports, notamment pour ce qui est des élections. Chose que Berraf n’ignore pas mais espérant que les journalistes n’en fassent pas le lien.

 » Comme la loi n’interdit pas de postuler à plusieurs mandats, je serai un candidat pour les futures échéances. » a-t-il ajouté. Par ailleurs, le président a défendu crânement les réalisations de son équipe, et s’est même permis de se flatter devant un parter de journalistes, en exprimant sa fierté, Loin, très loin d’être légitime: » Je suis fier des réalisations enregistrées, on a beaucoup sué pour arriver à ces résultats « . L’Algérie, qui n’a récolté que deux petites médailles en vermeil, celles de Soraya Haddad et de Mohamed Yekhlef, n’arrive toujours pas à se placer dans le Gotha des grandes nations. N’en déplaise à Berraf qui affirme pense le contraire.

B.B.

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