L’espérance accrochée à domicile

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Le match s’étant joué à huis clos. Ainsi, les camarades du capitaine Aidène ont vaincu le mauvais œil qui les poursuit depuis le début de la saison en ne comptabilisant aucun point dans leur sébile après six rencontres.

En effet, malgré la nette domination des locaux durant tout la rencontre, il n’en demeure pas moins que les protégés de Rebah et Boudjeli, remplaçant à pied levé l’ex-entraîneur Abderazak Harb, au cours de la semaine écoulée, n’ont pas plié les genoux devant les assauts répétés des attaquants espérantistes durant toute la rencontre.

Néanmoins, ils doivent une fière chandelle au mauvais sort jeté au brillant attaquant Mansouri lequel devait laisser sa place, au début de la seconde période à Kara après avoir raté non seulement d’ouvrir la marque mais également d’aggraver le score et de coller l’adversaire une fois pour toute au piloris.

A la 11’, après une belle combinaison à partir du rond central, Mansouri se retrouve nez à nez avec le gardien Bouterzi venu à sa rencontre.

Il essaie de le lober mais sa balle passe et échoue à quelques centimètres de la barre transversale. Le second ratage survient à la 20’, le même joueur, bien servi par Hadjam alors qu’il n’était qu’à quelques mètres du but adverses voit son coup de tête passer encore une fois au dessus de la barre transversale.

A la 35’, le gardien Bouterzi assiste impuissant à un cafouillage montre devant ses bois où pas moins de cinq tirs consécutifs ont été exécutés par les attaquants locaux en sa direction sans que le cuir ne trouve la bonne direction vers le fond des filets. Néanmoins, après ces alertes, les visiteurs tentent une percée dans la défense des locaux et à la 40’ Malek faillit surprendre le gardien Aoudi sur un tir bien ajusté. La balle est déviée en corner. L’arbitre siffle la fin de la première mi-temps sur le score de parité de zéro partout. La seconde mi-temps n’a pas apporté de changements si ce n’est que plusieurs remplacements ont été effectués par les entraîneurs.

Pour Rebah, il s’agit de préserver coûte que coûte cet acquis alors que pour Maâtki, il s’agit de mettre le paquet en attaque.

Donc, malgré les assauts répétés des attaquants locaux, les protégés de Rebah se réfugient derrière leur mur de défense. Quand survint le coup de sifflet final, c’est la délivrance chez cette sympathique équipe d’Azazga qui mérite beaucoup d’autant plus que nous avions appris que la cause de leurs six défaites était : “Ulac a kayass !”.

Essaïd N’Aït Kaci

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