Le scandale prend de nouvelles proportions !

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Elle a été examinée la semaine écoulée au niveau de la cour de la ville des Genêts après qu’elle eut été jugée au tribunal local le 15 juin dernier. Et encore une fois, les deux principaux accusés, à savoir l’ex-secrétaire général de la même APC et son chauffeur ont été condamnés à six mois de prison avec sursis, confirment ainsi le verdict du tribunal, mais avec toutefois une nouveauté de taille. En effet, les deux personnes ne sont plus tenues de rembourser le prix de la voiture, évaluée à 70 millions de centimes, comme cela a été décidé par le tribunal.

Et pour cause, l’APC concernée s’en est désisté ! Pour rappel, le tribunal a condamné les deux accusés en plus donc de six mois de prison avec sursis, à payer 35 million de centime chacun. Ainsi, et à la surprise générale, l’APC a décidé de passer l’éponge en ne réclamant plus le remboursement.

Une décision qui fait des vagues à Tizi, et au sein même de la composante de l’assemblée communale mettant le maire dans une position très inconfortable, c’est le moins qu’on puisse dire. “C’est inconcevable !” dira en substance un des élus de la même APC estimant qu’avec cette décision “on a poussé le bouchon trop loin”.

Plus d’un ne comprend pas en fait “ le jeu” auquel s’est prêtée l’APC en décidant d’abord, il y a quelques mois, de réhabiliter le secrétaire général dans ses fonctions après qu’il “ eut été licencié, alors qu’il traînait cette affaire pendante en justice qui l’avait dans le temps déjà condamné”, affirment certaines sources. “La meilleure, c’est qu’on lui a confié le poste de directeur de la réglementation alors qu’il était en justice”, ironise le même élu. Il faut dire que cela prête à des interrogations. Notons que les faits de cette affaire dite “ affaire de la Yaris” remontent à l’année dernière. Celle-ci a disparu d’une façon inexplicable. Cela même si la version retenue est celle que le véhicule appartenant à l’APC s’est volatilisé alors qu’il se trouvait chez le SG chez lequel il a été laissé par le chauffeur qui venait de le déposer, comme à l’accoutumée chez lui. C’est la version du chauffeur. Le secrétaire général quant à lui a nié ces actes. Quoi qu’il en soit, cette affaire refait ainsi surface et risque de faire encore des vagues puisque certains crient déjà au scandale qui prend ainsi des proportions. Pour plus d’un, le plus scandaleux c’est cette décision de l’APC de se désister de la matière civile, soit l’argent revenant aux Domaine publics et au contribuable, même si la réhabilitation de cet employé condamné par la justice est en soi un scandale qui éclabousse sérieusement le sérieux de l’APC.

B.T

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