L’axe de services Marseille-Béjaïa en voie de développement

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Le port de Béjaïa maintient sa position de deuxième plus importante infrastructure portuaire au niveau national sur le plan du volume d’activité, et compte développer le roulier avec le port de Marseille. Selon les responsables de l`Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), cette initiation présente beaucoup d’avantages, car elle est peu coûteuse en terme d`investissement, simple dans sa mise en œuvre, et permet un gain de temps considérable en matière de traitement de la remorque et des séjours au quai des navires. L’axe de service Marseille-Bejaïa, assuré par une série d’armateurs parmi lesquels figurent la CNAN MED (roulier) et CMA/CGM (conteneurs), a absorbé, en 2007, un trafic de 144 834 tonnes, essentiellement composé de navires à conteneurs et rouliers, soit 19 % des échanges entre les ports français en général et Béjaïa.Le reste du trafic en provenance de l’Hexagone étant pour l`essentiel des vracs solides, acheminés depuis le port de Rouen.

Dans ce cadre, le P-DG-adjoint de l’EPB, M. Achour, a assuré qu`il existe un potentiel à développer qu’il s’agisse du roulier ou du conteneur, indiquant que ce volume de trafic a représenté dans la formule roulier 27 rotations en 2007, soit prés de 14 000 tonnes de marchandises.

Ce service maritime, appelé à se développer en coordination avec les spécialistes de la Commission européenne chargés du projet des ADM, devrait se faire en appoint au trafic habituel, intégrant autant le conteneur, les marchandises diverses que le vrac.

Il est à noter que les ports de Béjaïa et Marseille sont déjà unis dans le projet Meda-Mos des autoroutes. Pour rappel, le port de Béjaïa s’est rapproché de ses partenaires des Hauts-Plateaux et ce par l`ouverture, dernièrement, d`une liaison ferroviaire. Celle-ci le relie avec Bordj Bou Arreridj, en organisant, en premier temps, trois départs hebdomadaires sur BBA pour un fret prévisionnel de 20 000 tonnes au

1er semestre 2009.

Lynda Louifi

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