A l’initiative de la direction départementale de la culture, une journée d’études portant sur ces deux thèmes a été organisée, hier, à la Maison de jeunes de la ville précitée.
Ladite manifestation, à laquelle ont participé des experts en archéologie, des chefs de bureaux d’études chargés dudit projet et d’autres représentants de la société civile, s’est déroulée hier alors que le wali de Boumerdès s’entretenait sur la même question avec les responsables locaux.
Le premier responsable de la wilaya, en l’occurrence Brahim Merad, suit ainsi de près la phase de concrétisation d’un ancien plan propre à ce grand village côtier.
La Casbah de Dellys et d’autres sites historiques de cette contrée pourraient ainsi reconquérir leur identité, dans l’optique de promotion locale du tourisme.
Divisée en deux-l’une surélevée et l’autre plus basse communément appelée Houmet Herb-la Casbah de Dellys date de l’époque ottomane.
Une période attestée aussi, par l’existence d’un “fort turc presque intact du côté de Sidi El Medjni”, a-t-on expliqué. Mais l’histoire de cette ville est encore plus ancienne. Numide d’abord puis romaine. La présence de murêts encore debout et d’autres pans de murs sont des fragments d’une civilisation éparpillée.
Et les fouilles entreprises là comme au village côtier avoisinant de Tigzirt, il y a quelques années, par une équipe d’archéologies, auront permis de découvrir des restes d’amphores, d’autres anciens objets d’arts et surtout de restes d’ossements de nos ancêtres berbères et d’autres princes ou chefs militaires conquérant. Il y a, là, tout un trésor à découvrir et à préserver dans le cadre de la relance du tourisme qui doit être dissocié, loin s’en faut, de la culture.
C’est pourquoi, la wilaya de Boumerdès se montre jalouse de son passé.
Salim Haddou
