“Le document du budget primitif a été raturé et corrigé au stylo”

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Celle-ci fut animée par le chef du groupe, Hocine Haroun qui fera remarquer que “ces dérapage ne datent pas d’aujourd’hui.” Mais, selon le conférencier, le groupe qu’il préside a préféré temporiser, “laissant ainsi toute la latitude à la coalition RCD – FLN”. Autrement dit, “le groupe FFS s’est refusé d’être un élément bloquant on désigné comme tel.” Mais, hélas, soutient le FFS, les maladresses ont tendance à persister. “Cela s’est avéré être un manquement aux règles élémentaires de l’exercice démocratique, un abus du pouvoir voire un glissement vers le non-respect de l’opposition”, note l’orateur. C’est en fait ce qui a sorti les élus du vieux parti de l’opposition de leur gonds. Dans sont point de presse, Hocine Haroun à d’ailleurs mis en exergue ce que son groupe a enduré durant l’exercice de ses fonctions. “Lors de la séance de la commission finance, le mardi 25 novembre, nous avions été gratifiés, sans ménagement, d’une panoplie de mots, quasi injurieux… des mots et des phrases narguant la bienséance qu’il est inutile d’étaler ici !” révèle le conférencier. En outre, ce dernier a parlé aussi de manipulation du document portant “budget primitif 2009”, de la subvention allouée à la direction de la culture ainsi que de la création de l’observatoire pour le développement économique et social (ODES). Le chef du groupe des élus FFS à l’APW accuse l’alliance d’avoir notamment “raturé et corrigé à la main le document du budget primitif.” M. Haroun a noté d’ailleurs que cette autre maladresse n’a pas été appréciée par l’élu du RCD. Même “un élu RCD, arrivé en retard (à la session), avouera que les annotations portées au stylo sont le fruit d’un arrangement entre l’exécutif et l’APW et l’administration” a fait savoir, en effet, le conférencier.

Concernant la création de l’ODES, l’autre fait qui n’a pas été au goût du groupe FFS, l’orateur a estimé que ledit observatoire est conclu pour noyer les commissions économie et finance, sociale et aménagement, dans le sens que toutes les prérogatives des commission sont accordées par le nouveau-né.

Par ailleurs, M. Haroun déplore que les élus de son parti n’aient pas été associés pour le choix des personnalités composant le même observatoire dont le FFS n’en fait pas parti. En outre, le conférencier estime que le paroxysme de l’insensé a été atteint lorsque le chapitre 914, dans son article 653 a été proposé à l’adoption. Il est à noter que ce point est relatif à la subvention alloué à la direction de la culture. En effet, fait savoir l’orateur de cette subvention devait être maintenue à 8 millions, dinars au lieu de 4 million comme cela a été modifié au détriment de l’opposition qui a été pourtant majoritaire à voter pour le maintien du montant initial de la subvention avec 6 voix contre 5 seulement.

Pour plus d’un, c’est ce dernier point qui à fait déborder le vase et poussé ainsi le FFS à réagir.

M. O. B

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