“Une équipe compétitive d’ici 2012”

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Pour en savoir plus sur la situation et le niveau de cette discipline, nous avons le plaisir de rencontrer, lors d’un entraînement à l’OPOW, le président de l’Association Sportive Féminin de la Wilaya de Bejaia, Mr Amari Kamel, qui a bien voulu repondre à nos questions.

La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous nous relater l’historique du club ?

Kamel Amari : Notre club a été créé en 1991 juste après la finale de la coupe d’Afrique de volley-ball gagné par l’ASWB, on a pensé créer une équipe de football féminin pour donner plus d’occasions à la gent féminine sportive de s’épanouir.

On a commencé la compétition au niveau de la Ligue régionale de Constantine malgré que ce fut du bricolage au tout début et le vrai travail a débuté lorsqu’on nous a affecté vers la Ligue du Centre à partir de l’année 2003.

Quelle est la politique du club ?

Notre priorité est la formation afin d’atteindre, dans un proche avenir, le même niveau que chez les garçons et dans tous les domaines. Concernant notre team, j’ai sacrifié l’équipe seniors, il y a 2 ans de ça, pour des raisons financières car les joueuses commençaient à demander des primes de signatures, alors j’ai pensé à revoir ma politique en optant pour la formation et je me suis consacré à l’école.

J’ai participé l’an passé au championnat même si mes joueuses étaient encore des cadettes, il faut signaler aussi qu’au sein de cette effectif, on a 7 joueuses en équipe nationale des (-17ans) et une (gardienne de but) au sein de l’EN des (-23 ans).

Notre but est d’arriver à avoir une équipe compétitive d’ici 2012

Avez-vous les moyens de votre politique ?

On manque énormément de moyens malgré les aides qu’on reçoit des amoureux du sport au niveau de notre wilaya, je peux citer feu Farid Guaddouche et son frère Athmane, El Hadj Hani et tous les amis du club qui n’hésitent pas un instant à répondre positivement à chaque appel du club

On vous laisse le soin de conclure….

J’aimerais bien terminer par un appel aux autorités locales afin de se pencher un peu plus sur le football féminin et ne pas se focaliser uniquement sur les garçons. On a un grand problème d’infrastructure, surtout avec la surcharge du stade scolaire qui est devenu un champ de bataille alors qu’au niveau de l’Opow, on ne nous a octroyé qu’une seule séance par semaine qui débute à 17h, vraiment je ne sais quoi faire à partir de cette heure quand on sait qu’à cette période de l’année,les journées sont très courtes et s’ils veulent réellement nous aider, qu’on nous arrange les horaires d’entraînements.

Entretien recueilli par Zahir Hamour

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