Outre les caries, les angines, les malformations et d’éventuels soucis de croissance qui sont révélés au terme des consultations systématiques auxquelles à recours le médecin lorsqu’il passe en revue les écoliers, la scoliose constitue la pathologie qui focalise toute l’attention du corps médical de proximité.
Selon le médecin exerçant au centre de santé de Beni Mansour qui assure l’opération d’hygiène scolaire, lutter contre la scoliose passe par un dépistage le plus précoce possible qui doit selon lui ouvrir la voie à une prise en charge imminente. Notre interlocuteur affirme que lorsqu’on soupçonné une déformation du squelette on fait impérativement pratiquer une radiographie pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Après quoi, ajoute notre source, il y a lieu d’orienter l’élève sur lequel on a diagnostiqué une scoliose vers un médecin spécialiste en orthopédie lequel le prend en charge et assure le suivi de la déformation. Et le port d’un corset adapté à sa morphologie va réduire avec le temps l’inclinaison de la colonne vertébrale. “Une scoliose coûte très chère à l’Etat et plus tôt elle est prise en charge, mieux ça vaut”, insiste-t-il. Pour rappel, la scoliose est la conséquence de positions vicieuses prolongées prises par l’enfant des années durant lorsqu’il s’est scolarisé notamment. Pour rappel, en France récemment pour éradiquer définitivement la scoliose, parents, éducateurs et médecins ont de concert adopté la décision d’adapter les tables d’écoliers. En modifiant leur horizontalité et en les relevant comme des tables d’architectes, ils entendent avoir raison de ce mal difficile à guérir et qui coûte des budgets astronomiques aux autorités sanitaires. Alors pourquoi ne s’inspire-t-on pas de ces innovations pour mettre en œuvre une prévention plus sûre et moins coûteuse ? Avis aux amateurs.
Z. Z.