Un agent des Compagnies nationales de sécurité (CNS) de la brigade de Oued Ghir a été placé sous mandat de dépôt suite à une plainte déposée par les habitants du village Loota Ouguemoun, à Aït Sidi Ali dans la commune de Barbacha, dont le policier anti-émeutes est originaire, pour les chefs d’accusation de “menace à l’arme à feu”, selon une source fiable.
Les faits remontent à la nuit de la veille de l’Aïd quand ces mêmes habitants ont tenté de s’expliquer avec ce policier maître-chien, qui, à en croire notre source, s’est lancé dans le dressage des chiens dans ce village en recrutant des dresseurs étrangers à la région, provoquant ainsi un mouvement inhabituel au sein de cette petite localité.
Ce qui n’a pas été pas au goût des villageois qui dénoncent l’atteinte à leur tranquillité et à l’intimité de leur bourgade devenue un champ de dressement de la meute. La colère est montée de part et d’autre, et, à en croire un citoyen dudit village, le CRS aurait usé de son arme pour intimider les contestataires qui ont immédiatement déposé plainte auprès du tribunal d’Amizour. La police d’Amizour s’est rendue à Aït Sidi Ali au moment où l’agent mis à l’index et qui a agit en dehors des heures de service avait quitté les lieux de la colère avant de se rendre de son propre gré pour qu’il soit mis sous mandat de dépôt.
L’on apprend aussi que le mis en cause sera traduit devant le juge mardi prochain.
N. T.